samedi 29 novembre 2008

LNH : criss-cross.

José Théodore est le gardien numéro 1, incontesté et coûteux, du Canadien. Cristobal Huet arrive à Montréal de Los Angeles dans une transaction.

Huet devient gardien numéro 1 du Canadien, Théodore est échangé à l'Avalanche du Colorado.

Théodore sombre, et perd la confiance de son entraîneur Joël Quenneville.

Huet brille -avec des éclipses-, Cary Price lui est envoyé dans les jambières.

Théodore remonte la pente, regagne la confiance de Joël Quenneville.

Huet est gardien numéro 1, surtout sur le banc.

Huet est échangé à Washington, Huet finit la saison régulière "en lion", chancelle dans les séries.

Huet devient "free agent", Théodore aussi.

Huet ne trouve pas d'accord avec Washington, Washington embauche Théodore.

Chicago embauche Huet pour remplacer Khabibulin.

Quenneville quitte le Colorado, Chicago l'embauche comme recruteur.

Chicago ne parvient pas à échanger Khabibulin et commence la saison avec 2 gardiens numéro 1.

Chicago licencie son entraîneur, Savard, après 4 matches. Quenneville devient entraîneur -comme prévu?-

Théodore ne brille pas à Washington, Huet -quand il joue- ne brille pas à Chicago et perd, comme Théodore avant lui, la confiance de Quenneville.

Khabibulin se blesse, Huet ne brille toujours pas, Théodore blanchit le Canadien.

What's next ? Cristobal regagnera-t-il la confiance de Joël ? José réussira-t-il un nouveau "comeback from the near dead" ? José et Cristobal se croiseront-ils à nouveau?

Ne manquez pas les prochains épisodes de notre opéra savon.

(PM)

mercredi 26 novembre 2008

LCF : battus par la mi-temps.

La durée de la mi-temps dans la LCF fait-elle l'objet d'une règle ou est-elle considérée comme faisant partie de la glorieuse incertitude de ce sport, au même titre que le vent et l'arbitre ?

Celle de la finale de la coupe Stanley a duré 30 minutes : court pour un spectacle de variétés, mais long pour un entracte.

Plus qu'assez pour "sortir du match" et donner à l'adversaire la chance d'y entrer.

Les Alouettes n'ont pas été battus par les Stampeders mais par la mi-temps.

Ecrire qu'après la mi-temps a débuté un autre match n'est plus un cliché, mais une vérité profonde : la coupe Grey, dimanche, s'est jouée sur deux matches séparés par une éternité; les Alouettes ont gagné le premier, les Stampeders le second, il aurait été naturel et équitable qu'il y ait une belle.

Mais la LCF est plus intéressée par son spectacle de l'entracte que par l'équité sportive. L'an prochain, pourquoi ne pas joeur la finale à l'entracte du spectacle ? Tout le monde sera content.


(PM)

mardi 18 novembre 2008

GPF1 : I love Bernie.

Les media montréalais vont-ils réussir l'impossible ? Rendre Bernie Ecclestone sympathique ?

Pour Bernie, le Grand Prix de Montréal n'était qu'une question d'argent ? Shocking.

Et pour les commerçants des rues Peel ou Crescent, c'était quoi ?

"Déraisonnables", les exigences de Bernie ? Pourquoi ? Plus que les tarifs des hôteliers de Montréal durant le Grand Prix ?

175 millions $ pour 5 ans, quand on nous lanterne des retombées économiques de 100 millions $ par an. 175 millions $ à sortir pour en encaisser 500 ? Une affaire en or au contraire.

A moins que les fameuses remontées ne soient une baudruche, pleine de tout et n'importe quoi, celles des festivals ?

Si le Grand Prix de Montréal ne vaut pas 175 millions $ sur 5 ans, c'est tout simplement parce qu'il est incapable de les rapporter. CQFD.

Merci Bernie pour la vérité des chiffres.

(PM)

dimanche 16 novembre 2008

NHL : the reluctant enforcer.

Las de donner des coups et d'en recevoir, fatigué des films et des combats de trop, Steven Seagall rêve sans doute de se réinventer en acteur de composition et de répertoire.

Georges Laraque est-il venu à Montréal mettre une croix sur son passé de violence ? Rêve-t-il, sur ses vieux jours, de devenir un poète de la rondelle ? le vieux sage de la "game" ? son casque bleu ?

Y aurait-il eu erreur sur la marchandise ? tromperie ? ou le naturel -ou, à défaut, le métier- de l'"enforcer" reviendra-t-il, comme l'arrogance des grandes équipes, au galop ?

(PM)

NHL : the bulls, the bears and the Habs.

Le Canadien est aussi volatil que la bourse.

Le Canadien was "the little team which tried harder" pour redevenir une grande équipe.

Les grandes équipes ne meurent jamais, leur naturel encore moins. Avec le succès, mais bien avant la Coupe Stanley et une nouvelle dynastie, l'arrogance revient certains soirs au galop visiter le Canadien et le "try harder" reste au vestiaire.

L'arrogance des marchés a réussi à créer sa propre déroute. A force de vendre la peau de l'ours avant de le combattre sur la glace, le Canadien réussira-t-il à s'auto-détruire en plein vol ?

(PM)

samedi 8 novembre 2008

LNH : n'importe quoi ?

La saison est trop longue ?

Disons plutôt qu'elle commence trop tôt et finit trop tard.

Entre son début et sa fin, ce sont plutôt les vacances qui paraissent un peu longues : sur un mois de travail, le Canadien a bénéficié de deux semaines de congé.

De quoi rendre les enseignants jaloux et rouiller les joueurs.

(PM)

LNH : n'importe quoi ?

Le Canadien a joué en tout et pour tout dix parties et le bulletin de sélection des joueurs pour le match des étoiles est déjà sorti.

Pourquoi ne pas sélectionner les étoiles sur le tournoi de golf avant le camp d'entraînement ?

(PM)

mardi 4 novembre 2008

Formule 1 : champion du monde.

Sébastien Bourdais a été sacré champion du monde des pilotes de Formule 1 à lunettes.

Il aura toujours ses lunettes l'an prochain; un volant ? C'est moins sûr.

(PM)

LCF : naufrage.

"La vieillesse est un naufrage", disait le général de Gaulle qui ne connaissait pourtant pas, "to the best of my knowledge", Don Matthews.

Terminer -pour de bon, on l'espère, pour lui comme pour les équipes qu'il pourrait entraîner- sa carrière d'entraîneur avec le plus de victoires dans la LCF sur 8 défaites d'affilée -plus si l'on remonte aux Alouettes?; bravo.

Les boxeurs ne sont pas les seuls à faire le combat de trop. Mais 8 de trop, c'est beaucoup.

(PM)

samedi 1 novembre 2008

LNH: le Canadien de Milan ?

Le Canadien commence à ressembler à une grande équipe : il en fait le minimum, mais il gagne.

Même l'an passé, le Canadien ressemblait le plus souvent à un scooter dans le rouge, obligé de réaliser miracle après miracle pour gagner, au risque d'exploser son moteur, le nez dans le guidon de la saison régulière, incapable de voir l'au-delà.

Depuis le début de la saison, le Canadien est une grosse cylindrée, qui ne met les gaz qu'à bon escient, pour dépasser -presque- en toute sécurité et stocker des points dans l'attente de la vraie saison en avril.

Le Canadien a maintenant assez de cylindres pour ne fonctionner chaque soir que sur quelques-uns. Puisse-t-il ne pas commettre l'erreur de ne pas vouloir les faire jouer à l'unisson avant le printemps.

Pour que tout soit pour le mieux dans le plus Canadien des mondes, il faudrait que les joueurs continuent à alterner tranquillement les petites blessures et les virus qui les amèneront encore plus reposés à "quand ça compte".

Et pour tout gâcher ? Elémentaire: concrétiser une des rumeurs de transactions idiotes qui occupent les analystes à court de grain à moudre et sucre à casser sur les dos.

(PM)