mercredi 16 décembre 2009

Du hockey comme du base ball?

Chiant comme du base ball? Oui, c'est cela, chiant comme du base ball. Et je parle du jeu du Canadien, et du match de ce soir, contre les Devils, plus particulièrement.
Quant à l'élégance et l'intelligence de Gainey dans l'affaire Halak, elle laisse sans voix. Je pense que ce gars là, je parle d'Halak, pas un mauvais bougre vraisemblablement, doit maintenant rêver de partir, contre rien.
Moins drôle que l'histoire de Tiger, tout cela.
(G.E.)

vendredi 23 octobre 2009

Surprises!

Jean Todt élu à la tête de la FIA; l'élection de Jacques Rogge, à la tête du CIO, et les Jeux Olympiques à Pékin en une seule et même négociation; une équipe des Islanders encore plus pitoyable; l'équipe de cyclisme Astana "radiée". Journée riche en surprises, dans le monde merveilleux du sport-bizness.
(G.E.)

jeudi 15 octobre 2009

Un petit mot de bienvenue

Alonso a signé chez Ferrari, on le rappelle; son futur compagnon (?) d'écurie, Felipe Massa, a déclaré, d'après la Gazzetta Dello Sport, qu'il avait "l'absolue certitude" que le pilote espagnol était au courant du faux accident de Piquet à Singapour. Il en a rajouté une couche en affirmant que "le vol que constitue cette course est patent". Et de conclure"qu'ils (Renault) aient renvoyé Briatore et l'ingénieur (Symonds) ne change rien à l'affaire."Saine et joyeuse ambiance en perspective dans l'écurie.
Mais si Massa pense avoir trouvé en Alonso un gazier aussi débonnaire que Raikkonen, je suis assuré qu'il se fourre, outre des pièces d'auto, le doigt dans l'oeil.
(G.E.)

dimanche 11 octobre 2009

Les bleus se sont éclatés

Dixit Emmanuel Petit. C'est vrai que rouster les Féroés quand on est incapable de sortir directement d'un groupe très simple, c'est vraiment l'éclate. On a les objectifs, et les satisfactions, qu'on peut. Et à vaincre sans péril, on triomphe sans ennui.
Dans le même ordre d'idée, miracle à Buenos Aires, où l'Argentine écrase le Pérou, dernier de son groupe (oui,oui, le Pérou dernier, derrière le cancre attitré de l'Amsud qu'est le Vénézuéla), 2 à 1 avec un but dans les arrêts de jeu.
Cela dit, la dernière journée, avec l'Argentine se déplaçant en Uruguay et l'Équteur au Chili, déjà qualifié, peut nous valoir encore des surprises. L'Équateur et l'Uruguay vainqueurs se qualifient, l'Argentine saute. Je serai le Chili, ça me ferait plaisir de perdre. Quant à la motivation de l'Uruguay, elle se devine. Et puis, à avoir un "futbol de muerte" en Afsud, mieux vaut l'Uruguay que l'Argentine. L'original que la copie.
(G.E.)

samedi 3 octobre 2009

Attendez, c'est encore plus drôle.

La grille de départ du GP du Japon, dont nous avons jasé, et pas dans l'acception québécoise du terme, dans le dernier post, ne sera connue que peu avant le départ. Pourquoi? À cause d'un bobo de Timo Glock. Dont on ne sait pas s'il pourra prendre le départ. Auquel cas la grille serait chamboulée.
Auquel cas, en outre, un obscur Japonais, Kamui Kobayashi, qui n'a pas pris part aux essais officiels, pourrait être autorisé à partir depuis les stands si les autres équipes le veulent bien (si on leur graisse la patte assez?). Ça tomberait bien, en plus, on est au Japon.
Obscène? Lamentable? Pitoyable? Grotesque? Amateur? Mafieux? Nauséabond? Pourri? Décadent? Déliquescent? Cohérent?
Je dirait plutôt dépassé. Mais comment s'en étonner. Ecclestone a 80 ans et Mosley 70. Et le favori pour la succession presque 65.
(G.E.)

Arrêtons nous un moment...

... et regardons.
Cette nuit, essais du grand prix du Japon. En formule 1, bien sûr.
Je vous livre la grille de départ; je sais, c'est un peu long et fastidieux à lire, mais vous allez aimer, à la fin.
Pole position: Sebastian Vettel: 1'32"160
2è: Jarno Trulli : 1'32''220
3è: Lewis Hamilton : 1'32''395
4è: Nick Heidfeld : 1'32''945
5è: Kimi Raikkonen : 1'32''980
Jusqu'ici, tout va bien. Pourquoi, pensez-vous déjà, me dérangez-vous? Vous faites beaucoup de bruit pour un rien; tout cela est d'une logique à pleurer. Attendez un peu, vous allez voir.
6è: Nico Rosberg : 1'31''482
7è: Robert Kubica : 1'32'341
8è: Adrian Sutil : 1'32''466
9è: Rubens Barrichello : 1'32''660
10è: Jaime Alguersuari : PAS DE TEMPS
11è: Jenson Button : 1'32''962
12è: Giancarlo Fisichella : 1'31'704
13è: Heikki Kovalainen : PAS DE TEMPS
14è: Sébastien Buemi : PAS DE TEMPS
15è: Kazuki Nakajima : 1'31''718
16è: Romain Grosjean :1'32''073
17è: Fernado Alonso : 1'31''638
18è: Vitantonio Liuzzi :1'32''087
19è: Timo Glock : PAS DE TEMPS
20è: Mark Webber : PAS DE TEMPS
Donc, si l'on regarde bien, le meilleur temps vous vaut la 6è place sur la grille. Le 2è temps, la 17è place. Pas de temps, selon que vous soyez Espagnol, Finlandais, Suisse, Allemand ou Australien, peut vous valoir, respectivement, la 10è, 13è, 14è, 19è ou 20è, et dernière, place.
Le plus mauvais des temps mesurés donne à son auteur la 5è place.
Par pitié, quelqu'un peut-il m'expliquer?
(G.E.)

mercredi 30 septembre 2009

Bon, et ensuite?

Alonso a signé chez Ferrari, c'est annoncé aujourd'hui. Les deux pilotes de la saison 2009, Raikkonen et Massa, avaient pourtant toujours un contrat; et pour plusieurs années encore. Mais...
C'est Raikkonen qui passe à la trappe.
Et avec classe encore:« Nous sommes parvenus à un accord commun. Je suis triste de quitter une équipe avec laquelle j'ai passé trois saisons fantastiques. J'ai gagné de nombreuses courses et un titre mondial. Je me suis toujours senti chez moi, au sein de la Scuderia et je garderai beaucoup de très bons souvenirs de l'écurie. »
Une classe que n'a pas (plus?, jamais eu ?) Ferrari.
On peut gager que le dédommagement payé au pilote finlandais a dû l'aider à garder cette belle attitude (composure comme disent les anglais). Et il a peut-être médité cette phrase de Liberace interrogé sur ce qu'il avait fait d'une forte somme à lui donnée par décision de justice en réparation de diffamation: « I cried all the way to the bank . »
Et comme m'avait dit un condisciple de l'université de Milan, commentant le renvoi de René Arnoux (ça date pas d'hier) de l'écurie Ferrari:« 'sti romagnoli si comportanno come merdoni. »
Bref, dans la F1, c'est business as usual.
(G.E.)

mercredi 16 septembre 2009

Peut-être...

La sélection argentine n'est pas du tout assurée d'être conviée à la phase finale de la Coupe du Monde 2010. Allez, on couple ça avec une (possible) élimination de la France, et on sabre le champagne.
Ces deux sélections disposent de grands joueurs, dont le talent n'est pas exploité par leurs sélectionneurs respectifs. Faire jouer de jeunes hommes comme des rentiers ou des boutiquiers rassis frise le non sens. Et donne des résultats merdiques.
On croise les doigts et on espère que ces deux représentants du football mesquin seront éliminés. Et que la coupe en Afrique sera festive, inventive, puissante et bigarrée.
(G.E.)

Qu'est-ce-que cela sent bon!

Briatore, Piquet, Renault, tout ça. Un délicat fumet d'égout. Pour le moment, rien n'est encore jugé, mais les présomptions de tricheries s'accumulent.
Tout cela me rappelle une citation d'Édouard Herriot, éminent homme politique, enfin d'une certaine façon d'entendre la politique, et fin gourmet: "la politique, c'est comme l'andouillette, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop".
Pour la F1, ce me semble un peu pareil. Un subtil fumet de scandale entretient l'intérêt. Un puissant remugle de sanie dégoute et détourne.
(G.E.)

vendredi 28 août 2009

Retour de vacances

J'ai pu suivre, en France, sur une chaine généraliste, les championnats du monde de natation et d'athlétisme. Chose que je n'aurais, et n'ai pour partie, pas pu faire au Québec, sur une chaine thématique sports. Chose également assez difficile sur les chaines thématiques sports en Europe. En revanche, sur ces même chaines thématiques sports, on peut regarder sans trop de difficulté un obscur tournoi de golf ou une partie de poker.
Je ne voudrais pas vaticiner, mais à de tels signes je peux sentir que la fin semble proche...
(G.E.)

samedi 18 juillet 2009

Tennis : dumb and dumber.

What is dumber ?

To test Richard Gasquet and any other player for cocaine ?

Or to get a positive test and let Gasquet off the hook because his cocaine levels would come from French kissing (of course) a cocaine consumer ?

Does the excuse (explanation?) work for steroids ?

(PM)

dimanche 12 juillet 2009

Tour de France : boule de cristal.

Contador est le plus fort, Armstrong le plus vicieux et Bruyneel est son âme damnée.

Prédiction: Contador sera poignardé dans le dos par la course d'équipe.

Piégé par le vent (pas fort), Contador attaque et repasse devant Armstrong à Arcalis.

Décryptage du diable: Bruyneel avait poussé Contador à attaquer dans l'espoir que les leaders des autres éequipe reviennent sur lui et ouvrent la porte à une contre-attaque d'Armstrong. Pas de chance: Contador était trop fort, ou les autres trop faibles, d'où la mauvaise humeur de Bruyneel et Armstrong à l'arrivée.

La suite ?

Armstrong envoyé en supposé éclaireur dans une échappée matinale qui ira jusqu'au bout, car Contador n'aura pas le droit de bouger et les autres équipes regarderont Astana laver son ligne sale en famille.

Variante 1 : conscient de ce risque, Contador prend les devants, Bruyneel "négocie" pour que les autres équipes roulent derrière et Armstrong tire les marrons du feu.

Variante 2 : paria dans sa propre équipe, Contador craque.

Variante 3 : j'écris n'importe quoi, comme n'importe quel analyste.

(PM)

LNH : la direction générale pour les Nuls ?

Kovalev voulait, paraît-il, rester avec le Canadien. Le Canadien voulait, affirme-t-on, garder Kovalev.

Résultat : Kovalev est à Ottawa, Gionta à Montréal, pour des montants qui se valent.

Carbonneau n'était pas doué pour la communication, nous a-t-on expliqué. Bob Gainey et l'agent de Kovalev ne semblent pas beaucoup plus doués.

Alors, joli gâchis ou juste une plâtrée de langue de bois de plus: Kovalev ne voulait pas rester, le Canadien ne voulait pas de lui ?

Beauchemin s'était dit intéressé par le Canadien, le Canadien cherchait un défenseur.

Résultat: le Canadien embauche Spacek pour 3 ans et 11,5 millions alors que Beauchemin est disponible; quelques jours plus tard, Beauchemin signe avec les Maple Leafs pour 3 ans et 11,4 millions.

Cherchez l'erreur.

Le Canadien avait-il des doutes sur la santé de Beauchemin, nous avait-on comme d'habitude raconté n'importe quoi ou Gainey 2, comme Gainey 1, connaîtrait-il parfois des pannes d'allumage ?

Disons simplement que, comme beaucoup d'autres, le marché des transferts de la LNH est imparfait.

(PM)

dimanche 5 juillet 2009

Cyclisme : si ce n'est lui, c'est donc son frère.

On sait maintenant pourquoi les Libéraux ne souhaitaient pas déclencher d'élections cet été.

Michael Ignatieff court le tour de France sous un psuedonyme transparent : IGNATIEV Mikhail, 71ème du classement général après 2 étapes.

(PM)

LCF : journaliste à décollage vertical.

Une hirondelle ne fait pas le printemps, mais un match fait la saison, au moins si l'on est journaliste à "La Presse" et couvre les Alouettes de Montréal.

Les Alouettes ont joué un match officiel, cette saison, et ils l'ont gagné.

La Coupe Grey est-elle déjà dans le sac ? Pas tout à fait selon Miguel Bujold, quoique... :

" À la lumière de ce qu'on a vu mercredi soir, cette prédiction de 13-5 pour les Alouettes, parue dans nos pages il y a trois jours à peine, était à la fois pessimiste et frileuse. Il aurait peut-être fallu inverser le 3 et le 5.

À moins que le ciel ne leur tombe dessus, les Alouettes semblent en effet destinés à connaître l'une des meilleures saisons de leur histoire. Visiblement mieux préparés - et combien plus intenses -, ils viennent d'administrer une sérieuse correction aux champions en titre. Et si les unités spéciales avaient cessé de permettre aux Stampeders de revenir dans le match pendant une minute, le résultat final aurait été 40-10 et non pas 40-27."

Avec des journalistes comme ça, pas besoin de partisans.

Rendez-vous à l'automne.

(PM)

vendredi 3 juillet 2009

LNH: vous reprendrez bien un peu de langue de bois ?

Je croyais bêtement qu'entre le Canadien et Komisarek, c'était le grand amour.

D'ailleurs, les analystes les mieux introduits le clamaient.

Et ben, non, "parfois, certaines relations ne fonctionnent pas", lâche l'ex-futur-capitaine du Tricolore.

Je tombe des nues. On nous mentait ! Comme dans les magazines "people" ou dans une télé-réalité.

Peut-être est-elle là, la "glorieuse incertitude du sport" ?

(PM)

LNH : moi comprendre encore moins que rien.

Scott Gomez coûtera au Canadien 7,5 M US$ par an, plus Chris Higgins, plus un défenseur choisi en première ronde, plus du menu fretin.

Le départ de Gomez ayant libéré de l’espace sous le plafond salarial, les Rangers de NY s’empressent d’embaucher Marian Gaborik pour 7,5 M US$.

Où est la bonne affaire ? Où est le pigeon ?

Le Canadien se trouverait-il mieux, sans Gomez, mais avec Gaborik, Higgins et les autres joueurs perdus aux Rangers dans la transaction ?

Qui est l’âne ? Qui est le génie ? Gainey ? Sather ?

Gaborik est toujours blessé ? Mais Gomez sort d’une saison de misère.

(PM)

LNH : moi rien comprendre.

Je croyais que Bob Gainey travaillait sur le long terme, construisait son équipe un joueur à la fois. Je le croyais même quand, l’an passé, il disait que l’arrivée de Tanguay et Lang rendait l’équipe meilleure et, après la période des transferts, s’assurait satisfait de son effectif.

Quant à Komisarek, je savais comme tout le monde qu’il était le prochain capitaine de l’équipe.

Patatras. On casse tout, et on recommence. Pas de vaches sacrées au Canadien, ou à peine deux : une vachette, Price, et une énorme, inamovible, Gainey.

Le propriétaire passe la main et court à la banque, l’entraîneur est éjecté, les joueurs giclent, Gainey reste, ou plutôt revient.

D’un grand coup de balai dans l'effectif, Gainey nous révèle ce que nous subodorions: Gainey est nul; son grand plan quinquennal ? De la foutaise.

D'ailleurs, d'autres le pensent: les joueurs autonomes du Canadien ne partent pas exactement comme des petits pains. La crise, sans doute...

Gainey désavoue Gainey, Gainey vire Gainey, puis Gainey réembauche Gainey. Après le cabinet Gainey 1, le cabinet Gainey 2 : vous allez voir ce que vous allez voir, seuls les imbéciles ne changent pas d’avis -et de directeur général?-.

D’ailleurs, personne n’a changé d’avis : le président, Pierre Boivin, le dit sans sourire, tout était planifié d’avance.

Après la langue de bois du Canadien, les media nord-coréens rafraîchissent par leur candeur.

(PM)

jeudi 2 juillet 2009

Mea maxima culpa

Bob Gainey a agi. Dans un post précédent j'avais ironisé; j'avais affirmé qu'un verbe d'état définissait mieux ce directeur-gérant qu'un verbe d'action. Honte à moi. J'ignore ce qui l'a poussé, mais il a bougé. Et en très bien, je trouve. Même si Martin+Gomez+Gionta, ça sent la trappe.
À part ça, lors du Palio dédié à la Madonne de Provenzano, couru ce jour à Sienne, la contrade de la Tortue a gagné. Pas devant la contrade du Lièvre, qui n'existe pas, mais devant celle de la Louve. Voir à l'adresse suivante: http://www.youtube.com/watch?v=mwFg0xIXkrQ
Je ne suis pas certain que les chevaux que nous y voyons soient plus chargés que les participants d'un grand tour commençant prochainement. Mais ceci est une autre histoire...
(G.E.)

dimanche 28 juin 2009

LNH : repêchage en léger différé. (bis)

Vendredi à 17 heures, Kirk Muller buvait un verre, en terrasse de l'hôtel W, en compagnie de 3 individus non identifiés, dont le propriétaire d'une Maserati.

Pour savoir si cette révélation rapproche ou non Vincent Le Cavalier de Montréal, reportez-vous aux chroniques de vos analystes habituels.

Pour savoir si un -ou plusieurs- des compagnons de Kirk Muller possède un cahier judiciaire -ou pourrait en posséder un- et connaître le contenu des verres, reportez-vous au cahier "sports" de "La Presse" ou à www.cyberpresse.ca/sports.

(PM)

LNH : repêchage en léger différé.

Vendredi, en première page du cahier "sports" de "La Presse", un bandeau recommandait de suivre la première ronde du repêchage, dès 18 heures, sur www.cyberpresse.ca/sports

Vendredi, en première page du cahier "sports" de "La Presse", un autre bandeau, distant du premier d'une petite poignée de centimètres, recommandait de suivre la première ronde du repêchage, dès 19 heures, sur www.cyberpresse.ca/sports

Il n'est peut-être pas nécessaire d'aller chercher midi à quatorze heures, ni dix huit à dix-neuf, pour expliquer la crise actuelle de la presse en général, et de "La Presse" en particulier : un journal incapable de s'informer sur lui-même aura du mal à convaincre qu'il est la meilleure source pour avoir l'heure juste sur l'état du monde, ou même du repêchage de la LNH.

(PM)

Football : à propos... (ter)

Le Brésil aurait pu "platement" battre les USA 1-0 et remporter la Coupe des Confédérations sans avoir absolument rien prouvé.

Gagner des matches qui vous tendent les bras, comme contre l'Italie ou lors de la première confrontation avec les USA, ce n'est pas très difficile.

Gagner un match déterminé à se refuser à vous, c'est une autre paire de manches.

Le Brésil a souvent refusé des victoires qui se donnaient; pour, mené 0-2 et incapable d'aligner 2 passes, s'imposer 3-2, même contre les USA, il s'est forcé à commettre un acte "contre nature".

Les partisans de la "Seleçao" espèreront que le naturel ne reviendra pas au galop dans un an.

(PM)

Football : à propos... (bis)

Savoureux trait d'esprit d'un commentateur de SRC lors de la finale de la Coupe des Confédérations : "il n'est pas manchot avec la balle au pied".

Dommage que "3 ou 4-z-arrêts décisifs" aient ensuite suggéré que, comme beaucoup de ses confrères avant lui, il avait été spirituel "à l'insu de son plein gré".

(PM)

Football : à propos de la Coupe des Confédérations...

L'Afrique du Sud envisage-t-elle de planter du gazon dans ses stades, puis de l'entretenir, ou la Coupe du monde de football se jouera-t-elle l'an prochain, comme la Coupe des Confédérations cette année, sur du sable ?

(PM)

Football : la ville des créateurs..

Programmer le match joué par "Zidane et ses amis" à Montréal au profit de l'Unesco à l'heure même où à la fois Radio Canada et CBC retransmettaient la finale de la Coupe des Confédérations exigeait bien plus que de la créativité, qualité sur laquelle la ville fonde désormais ses espoirs pour faire son trou sur la scène internationale.

Le choix de la date et l'heure décision nécessitait une bêtise sans fond, ni nom.

(PM)

Mauvaise formulation

Certains, et ils sont nombreux, et j'en fais partie, se posent quelques fois la question: mais que fait Bob Gainey?
Mais, et je m'en convaincs peu à peu, je ne pense pas vraiment que le verbe faire s'applique à Gainey. Bob Gainey est. Il est Bob Gainey. C'est là sa principale occupation. On a déjà tourné Being John Malkovich. Il reste à trouver un support, un medium, pour illustrer le concept: être Bob Gainey. On pourrait ouvrir le concours de la meilleure représentation d'être Bob Gainey; personellement, je penche pour une oeuvre radiophonique; 45 secondes de silence. Mais j'attends vos suggestions.
(G.E.)

mercredi 24 juin 2009

Médailles...

...champagne et dollars pour tout le monde. La Formule 1 ne sera pas mise en danger par une série dissidente et concurrente en 2010. La paix est signée. Hosanna du haut des cieux. La FOTA et la FIA se sont mises d'accord pour ne pas tuer la poule aux oeufs d'or. Max"portier de nuit" Mosley ne se représente pas à la tête de la FIA, laquelle doit élire son nouveau président en novembre prochain.
Prochain président dont il se murmure qu'il pourrait être Jean Todt.
Un Cantalou, que j'ai connu dans une vie antérieure, et qui ne doit d'être naît au fin fond de l'Auvergne qu'à des événements auxquels ses deux, supposés, prédecesseurs ont quelque part. Un parce qu'il est le fils d'Oswald Mosley, du regrettable Oswald Mosley, et l'autre parce qu'il (Ballestre) a participé à la croisade contre le Bolchévisme, à titre d'officier, au milieu des années 40. Participation et croisade dont il reste de belles traces photographiques. Seyant le costume du monsieur, et ajusté à part de tça, comme on dit ici.
Voilà pour la partie visible de l'accord: Mosley dehors.
La partie cachée: ben, elle est cachée.
Mais le show must go on. Zère iz no bizness like F1 bizness.
(G.E.)

mardi 23 juin 2009

On y trouve toujours quelque chose.

Où ça? Dans l'émission l'Antichambre. Même si ce n'est pas toujours ce que l'on cherche. Hier soir, en écoutant un certain Mathieu Chouinard, repêché 2 fois, et par la même équipe, les Sénateurs d'Ottawa, j'ai pris une n-ième leçon de nature humaine: Goût du lucre, naïveté, mesquin appétit de vengeance, triste dignité, bétise, résignation et regrets, etc.
Voici en gros l'histoire: Un prometteur gardien junior québécois, Mathieu Chouinard donc, se fait repêcher en première ronde en 1998, 15è rang au total, par les Sénateurs d'Ottawa. Selon les réglements de la NHL/LNH d'alors, l'équipe doit lui proposer un contrat dans les deux ans, faute de quoi elle perd ses droits sur le joueur. Le contrat, la proposition plutôt, arrive à deux ans moins 1 ou 2 jours. Proposition qui est rejetée par le joueur et son agent, surtout par son agent m'a-t-il semblé, pour quelques dollars ou légère blessure d'amour propre. Le joueur étant encore junior, l'agent et lui parient qu'au repêchage 2000 il sera réclamé par une autre équipe. Le gars est repêché en deuxième ronde, 45 è rang au total, par...les Sénateurs d'Ottawa, qui proposent cette fois-ci un contrat encore plus vexatoire. Refusé bien sûr, par l'agent et son joueur.
-Ce Mathieu Chouinard n'a jamais fait carrière, et pour quelques sous s'est assis sur plusieurs millions de dollards.
-Les Senateurs, grosse équipe jusqu'en 2007, ont toujours eu un gros trou au poste de gardien de but. J'ignore en outre ce qu'a pu coûter en "considérations futures" à l'équipe d'Ottawa ce plaisir qu'elle s'est payé de se venger d'un jeune joueur, car les 29 autres équipes de la ligue auraient peut-être bien voulu mettre la main sur un talentueux et prometteur gardien québécois, choix de première ronde à 17 ans...
Deux choses m'étonnent:
-que l'agent du jeune joueur soit toujours vivant,
-que le dit jeune joueur n'ait trouvé personne, aucun journaliste je veux dire, pour écrire un bouquin saignant sur le grand marché aux bestiaux, et ses dessous, qu'est le repêchage.
Compte tenu du courage des plumitifs du Québec, le deuxième point m'étonne moins que le premier, cependant.
(G.E.)

lundi 22 juin 2009

Super!

Les Molson reviennent! S'ils pouvaient laisser Ronald Corey et Réjean Houle là où ils se trouvent actuellement, ce serait déjà pas mal.
Mais foin de mauvais esprit, en ce jour où les Molson, plus la FTQ, plus BCE, plus vraisemblablement vous et moi à titre de contribuable du Québec, plus qui sait encore, récupèrent le Canadien. Le monde peut s'écrouler, peu importe, "on" récupère les "Glorieux".
Sinon, le Brésil met trois buts à l'Italie dans une compétition sans signification. On parie que dans un an, si ces deux là se revoient, ça ne se terminera pas pareil?
(G.E.)

jeudi 18 juin 2009

Sur un air connu

L'avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux, pour le témoigner,
Que celui dont la Poule, à ce que dit la Fable,
Pondait tous les jours un oeuf d'or.
Il crut que dans son corps elle avait un trésor.
Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable
A celles dont les oeufs ne lui rapportaient rien,
S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches :
Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
Qui du soir au matin sont pauvres devenus
Pour vouloir trop tôt être riches ?

Jean de la Fontaine serait-il devenu chroniqueur de formule 1?
En cette réjouissante journée (des golfeurs arrêtés par la pluie à Long Island, le onze d'Italie battu par les Pharaons, Zlatan Ibrahimovic, étalon or des "under achievers", qui découvre qu'il vaut 70 millions, etc.), la F1 menace de se saborder, menace simplement. La suite demain, pour savoir si la série alternative, et concurrente à la F1, voulue (?) par les grands constructeurs a une chance de voir le jour.
Mais je me demande si les directeurs d'écuries de la FOTA ne se trompent pas de cible. C'est Ecclestone qu'il faut dézinguer, pas Max "Portier de Nuit" Mosley.
Cela dit, Ecclestone, né en 1930, a moins d'avenir que Mosley, un perdreau de 1940.
Moins d'avenir, mais plus d'humour, lui, qui, assis sur le tas d'or que lui octroie son monopole sur l'organisation des Grands Prix a menacé la FOTA d'aller les dénoncer au commissaire européen à ...la concurrence...pour entente oligopolistique.
(G.E.)

dimanche 14 juin 2009

Au pays de l'eau minérale.

Gagné revient aux sources et à l'eau claire à Québec.

Le dopage n'est pas dans la culture du hockey.

Les mardis cyclistes de Lachine misent sur Landis pour maximiser leurs retombées économiques.

L'Agence Mondiale Anti-dopage ne saurait être qu' à Montréal, et nulle part ailleurs.

(PM)

Baseball : d'amour et d'eau fraîche.

Eric Gagné revient lancer la baballe à Québec "pour l'amour du baseball".

Pince sans rire, ou juste imbécile, il ajoute : "ce sport, c'est comme une drogue pour moi."

L'avis d'un expert si l'on en croit le sénateur Mitchell, même si la modestie de Gagné l'incite à "essaye(r) de tourner la page" de "cette histoire plate", surtout sans en parler: "je n'ai pas le contrôle de ce que les gens peuvent penser de moi."

"Je n'avais pas nécessairement la possibilité de me défendre, je ne pouvais pas me battre." Pourquoi ? Encore une carrière exemplaire détruite par la rumeur ?

Une fois de plus, Gagné se sous-estime : s'il s'était comporté différemment, les gens penseraient peut-être autrement à son sujet.

(PM)

Football : separated at birth ?

L'impayable Sepp Blatter voit dans les emplettes du Real le signe de la bonne santé financière du football.

Face à une opinion si avisée, pourquoi l'impayable Gary Bettman n'aurait-il pas le droit de voir dans la faillite des Coyotes de Phoenix la démonstration de la santé financière de la NHL ?

(PM)

Football : Real bêtise.

Avec une abnégation et un sens du sacrifice qui l'honorent, le Real de Madrid a décidé de démontrer une fois de plus, pour une dernière poignée de sceptiques, qu'une équipe pouvait être beaucoup moins que la somme de ses parties et que la réunion des meilleurs joueurs du monde enfanter une équipe médiocre.

Le fou de Dieu et le fou de lui s'entendront-ils ? Poser la question est déjà y répondre.

Tout le monde connaît déjà les péripéties de l'histoire : la valse des entraîneurs, les états d'âme, bientôt, du fou de lui, soudain nostalgique des gazons britanniques...

Pauvre Juan Carlos, pauvre Raoul, pauvres socios...

Les présidents du Real seraient-ils des agents à la solde du Barça ? Ou juste des partisans maximalistes de la relance économique par le déficit ?

(PM)

mardi 9 juin 2009

Mauvais mélange des genres.

Ou la cocaïne améliore les performances athlétiques de ses consommateurs, et il s'agit bien d'un produit dopant à rechercher lors des contrôles.

Ou elle ne les améliore pas, et sa consommation ne regarde en rien la lutte anti-dopage.

La lutte anti-dopage n'a pas vocation à devenir une annexe de la police des moeurs, ou un corps auxiliaire de l'ordre moral.

Elle n'a pas pour but d'identifier des saints, mais "seulement" de prendre les tricheurs.

Qu'elle se concentre sur ce déjà vaste programme, où elle s'avisera bientôt de suspendre des athlètes pour un joint, une cigarette, un repas arrosé, ou des habitudes de fornication auxquelles elle trouverait à redire.

Cela nous épargnera aussi le spectacle lamentable de sportifs tentant de convaincre que la cocaïne s'attrape comme le virus de la grippe, par simple contact avec des personnes contaminées, ou que les tournois de l'ATP sont hantés de X armés de fioles de poudre blanche qu'ils versent dans le Coca diète de joueurs venus soigner en boîte de nuit leur mal à l'épaule.

(PM)

vendredi 5 juin 2009

Même Radio Canada

Même Radio Canada quoi? Même Radio Canada me fait rire.
Entendu ce matin, vers 7 heures 40: Un entraineur allemand, ex est-allemand, d'athlétisme explique,dans un bouquin, je crois, que le dopage d'état dans le défunt pays était très répandu; ça on le savait.
Le journaliste sportif radio-canadien, sans rire, cite le dit entraineur qui affirme que les anabolisants, qu'il (l'entraineur) avait alors essayés, augmentent réellement les performances (tiens donc?), mais que pris à doses "raisonnables", ils ne sont pas dangereux pour...l'homme. Pour la femme oui, par contre.
S'en suivent diverses considérations sur de maudits étrangers, Grecs et Australiens, ayant eu recours à des entraineurs est-allemands pour augmenter leurs récoltes de médailles au JO. Conclusion de tout cela: je vous le donne en mille..."passons à un sport plus propre, Pittsburgh, au Hockey de la LNH, a nivelé les chances(sic) en battant les Red Wings 4 à 2"...
On sait dorénavant que, consommé avec modération, l'anabolisant n'est pas dangereux pour la santé de l'homme.
On peut inférer de ce qui précède qu'il n'y a pas de dose, si petite soit-elle, de préjugé ou idée préconçue qui ne le soit.
(G.E.)

mardi 2 juin 2009

Tennis : un set d'inattention.

Le tennis épuise, surtout sur terre battue. Les joueurs bien sûr, mais aussi les journalistes condamnés à rendre compte de leurs interminables joutes.

Sous le choc de l'élimination de Nadal, plus hébété que le joueur espagnol par "une des plus grandes suprises de l'histoire du sport" (sic), un scribe présent à l'événement note dans son compte-rendu que le match marque la première défaite de Nadal sur terre battue dans un match de 5 sets.

Remarque d'autant plus intéressante que, si l'on se fie au score officiel, c'est aussi le premier match en 5 sets de l'histoire à avoir été gagné en 4 manches.

(PM)

LNH : l'homme qui voulait être DG à place du DG ?

Qui voulait s'ennuyer un soir au Centre Bell n'avait qu'à attendre la visite des Panthères de la Floride et Jacques Martin.

Désormais, avec Jacques Martin à temps plein à Montréal, il sera possible de s'ennuyer tous les soirs.

Bob Gainey "a convaincu Jacques Martin de quitter son poste de DG des Panthères" ?

Jacques Martin aura pris la porte juste avant qu'on le pousse dehors : qui échangerait un douillet fauteuil de DG contre le siège éjectable d'entraîneur d'une équipe sans joueurs ni propriétaire ?

A moins que Jacques Martin parie déjà sur un congédiement expéditif par le futur nouveau propriétaire et un parachute en or ?

Ou lorgne le douillet fauteuil de son embaucheur : à trop congédier ses entraîneurs pour les remplacer sans succès, Bob Gainey risque-t-il maintenant la mésaventure inverse et de voir son poste de DG pris par son entraîneur ?

(PM)

dimanche 31 mai 2009

LNH : moins dopé que moi, tu meurs.

S'il existe une chose a priori moins sérieuse que les accusations d'un Floridien louche prétendant avoir vendu des stéroïdes aux Capitals de Washington, ce sont les dénégations de la LNH : pas de dopage chez nous et surtout pas chez les Capitals, puisqu'ils ont été testés... 3 fois en 2 saisons -régulières : pas de tests hors saison, ni durant les séries- avec comme verdict : RAS, circulez, rien à voir, ni à suspecter.

Quel ivrogne, et même non invrogne, mais buveur occasionnel, n'applaudirait pas des 2 mains à la possibilité d'obtenir contre 3 alcootests subis avec succès (mais jamais durant les Fêtes, ni le samedi soir) sur 2 ans un certificat de sobriété de la ligue contre l'alcoolisme ?

(PM)

jeudi 28 mai 2009

LNH : une ligue professionnelle... ?

La LNH est sans nul doute une ligue professionnelle dans la mesure où son unique but est le profit, même si elle emprunte parfois de curieuses voies, voire des impasses, pour l'atteindre.

Mais est-elle une ligue professionnelle en terme de "sérieux" ?

Une raison de plus d'en douter :

Craignant un trop long repos pour les finalistes de la Coupe Stanley, la ligue a décidé d'avancer le premier match de la série à samedi soir.

Les Red Wings auront donc eu à peine 2 jours de repos, et les Penguins 3, avant d'entamer ce qui devrait être le couronnement de la saison.

A une période où tous les joueurs traînent des blessures et certains -et non des moindres- sont sur la liste des blessés, il fallait y penser.

Lidstrom, Datsyuk, Draper... seront-ils rétablis pour le début de la série ? On peut penser que la ligue s'en moque, voire espère que non : ses spin doctors font sans doute des voeux -et un peu plus, après avoir concocté le calendrier- pour une 1ère coupe entre les mains de Crosby.

Plus fort, les 2 premiers matches de la série seront joués back to back, le samedi et le dimanche.

Why not just throw the dice ?

La ligue a-t-elle une once d'éthique sportive, voire d'intérêt pour le spectacle ?

Sans doute pas. 2 matches le samedi et le dimanche : 2 espoirs de rameuter 2 tondus et 2 pelés sur NBC.

La ligue se moque comme de coutume de ses amateurs dans l'espoir de séduire un couple de téléspectateurs US d'occasion qui se moquent d'elle.

(PM)

mercredi 20 mai 2009

Et si?

Et si Balsillie voulait reloger une équipe de la NHL/LNH à Winnipeg, Bettman ne jugerait-il pas que, finalement, Saskatoon ferait une bonne localisation? Ce gars là, je parle de Bettman, est quand même un drôle de corps: il fait déménager les Jets de Winnipeg à Phoenix (ville "naturelle" de hockey, comme chacun sait, et dont l'équipe est en ce moment protégée contre ses créanciers), et maintenant qu'un type qu'il n'aime pas (pour d'excellentes raisons peut-être, mais qui nous sont inconnues) veut faire aménager cette équipe à Hamilton (on peut gager raisonablement qu'elle y ferait son trou), voilà t'y pas qu'il veut faire repartir les Coyotes à Winnipeg!
Les Québécois, je veux dire les habitants de Québec, ont peut-être trouvé la martingale pour récupérer les Nordiques: choisir un gars, qui fait genre milliardaire, lui faire insulter Bettman, lui faire finaliser une offre sur l'Avalanche (Kroenke le propriétaire semblant très passionné par Arsenal, ces jours-ci), demander à transférer la franchise à Halifax, Nova Scotia. M'étonnerait fort que le commissaire de la NHL/LNH ne trouve pas que, finalement, Québec...
(G.E.)

dimanche 17 mai 2009

LNH : cachez ces sièges que je ne saurais voir.

On sait que la santé de la LNH est tabou.

Pour elle, comme pour madame la marquise, tout va toujours très bien.

On croit toutefois avoir vu un nombre conséquent de sièges vides au Joe Louis Arena de Detroit tant lors du 7ème match des Red Wings contre les Ducks que lors du premier contre les Blackhawks.

Des spectateurs incontinents sans doute, ou victimes d'un coup de fringale et partis acheter un chien chaud dans les concessions ?

Sinon, qu'on se le dise, c'est Detroit qui va mal, pas la LNH.

(PM)

vendredi 15 mai 2009

Caramba!

On y était presque. En pronostics (3 sur 4) pour les deuxièmes rondes. Bon, sinon, une autre remarque, suivie d'une question.
On l'a encore constaté hier soir, Anaheim n'est pas arbitré comme les autres équipes. Pronger et Niedermayer, que l'on peut par euphémisme qualifier de joueurs rugueux, et que d'aucun qualifie d'assassins, sont des joueurs dangereux et vicieux et récidivistes. Leur comportement deteint sur leurs coéquipiers. Les arbitres ne semblent pas le voir (La charge de Marchant, je crois, sur Datsyuk, lors du troisième but de Detroit était effrayante, par exemple).
Pourquoi donc les journalistes ne le remarquent-ils pas, eux, bien au chaud dans leur studios? Ou s'ils le remarquent, pourquoi n'en parlent-ils pas sur les ondes?
Une dernière pour la route: John Limniatis, entraineur de l'Impact, limogé! Ça fait une nouvelle, ça?
(G.E.)
P.S. Detroit en 5, Pittsburgh en 6, pour une ressucée de 2008.

jeudi 14 mai 2009

Étrange

Oui, vraiment étrange, le non-match des Capitals contre Pittsburgh hier soir. On peut comprendre que des joueurs soient crevés. Mais non lucides, et maladroits, comme tous ceux de Washington hier soir, voilà qui interroge. En pure perte, d'ailleurs. Car qui saura jamais, dans le public, comment la soupe d'avant match a été salée. Voila qui rappelle en tout cas la prestation ultime des Flyers, contre les mêmes Pingouins, un peu plus tôt dans les séries 2009.
(G.E.)

lundi 11 mai 2009

NHL : paroles, paroles...

Year in, year out, some NHL teams pay lip service to winning the Stanley Cup. Others just do what it takes to win it.

The Habs lead the former category, the Detroit Red Wings the latter one.

The Habs, management and players alike, believe in the magic of words, also known as marketing.

So much so they probably take for real the empty upbeat mantra about team spirit, dedication, hard work etc. they intone each time a new season starts.

How could they imagine winning actually requires their paying attention to what they say and putting in practise the values they profess ?

The Habs suffer from fabled -and grossly inflated- media pressure, because no other kind of pressure on them is applied on them : no pressure from management, no pressure from fans either ; there will always be a next year, in which the team will better and build for a receding future.

By season end, Habs players are equally great at sporting appropriately disgusted and downcast "spoilt-brat-with-a-cap" looks and stutter it will be along off-season and they cannot wait to be back on ice in competing and winning mode, while they only dream of running to the golf course or resume barely interrupted partying and marvel at the great deal they made: you do not get paid to pay the series, why should they bother?

(PM)

samedi 9 mai 2009

LNH : pschitt ?

Lors de la première ronde des séries, Bruce Boudreau avait eu le nez creux de reléguer Théodore sur le banc dès le second match et confier les buts à Varlamov.

Une hésitation, une deuxième chance à Théodore auraiet été fatales dans une série remportée en 7 (quoique, si ma mémoire ne me trahit pas, Washington ait aussi perdu le 2ème match, même avec Varlamov).

Boudreau a-t-il eu le nez aussi creux, lors du 4ème match de la seconde ronde, en laissant Varlamov dans les buts après la première période, où sa bulle avait fait pschitt et il avait pris 3 buts, mauvais à pas très bons ?

Surtout dans le contexte d'un 5ème match dès le lendemain (ce soir) ?

Varlamov aura-t-il eu le temps de réparer sa bulle ? et son moral ? ou juste de se reposer ?

Nous sommes samedi 9 mai, il est 18 heures 15, le match débute dans 45 minutes, j'ose une prédiction et réponds "non" aux 3 questions.

Washington perdra la partie, puis la série contre Pittsburgh... à moins que Théodore joue à son tour les sauveurs, mais c' est pour lui un rôle à contre-emploi, du moins depuis maintenant pas mal de saisons... malgré sa potion magique pour faire pousser les chveux.

(PM)

lundi 4 mai 2009

Une idée

On dit souvent, afin de se gausser des traders en bourse, qu'un singe, ou tout autre mammifère"supérieur" fait aussi bien qu'un boursier avisé dans la décision d'investissement, par simple jeu du hasard.
Dans la grande bourse aux bestiaux survitaminés qu'est le repêchage LNH/NHL, ne pourrait-on pas embaucher un de ces mammifères évolués? La mascotte de Telus, l'espèce de marmotte (ou mangouste peut-être), m'a l'air particulièrement éveillée.
Par masochisme, voilà quelques choix de repêchage récents du Canadien, et le numéro de quelques joueurs écartés par le personnel d'évaluation et de recrutement du club.
2004, année faste (Ovechkin et Malkin): premier choix du Canadien Kyle Chipchura, 18ème rang. Zajac, 20ème; Meszaros, 23ème; Mike Green, 29ème; Krejci 63ème; Johann Franzen, 97ème; Ryan Callahan, 127ème; Kris Versteeg, 134ème. Cette année là, quand même, Mark Streit, 262ème.
2005, année faste (Crosby): premier choix du Canadien Carey Price, 5ème rang. Setoguchi, 8ème; Kopitar, 11ème; Vlasic, 35ème; Statsny, 45ème; Letang, 62ème; Cette année là, quand même S. Kostytsin, 200ème.
2006, belle année (Toews, Backstrom, Okposo): premier choix du Canadien David Fisher, 20ème rang. Varlamov, 23ème; Foligno, 28ème; Lucic, 50ème; Steve Mason, 69ème.

Krejci et Lucic, snobés plus d'une fois par le Canadien....
Vite, la marmotte...
(G.E.)

vendredi 1 mai 2009

LNH : une interrogation.

Carey Price dort-il avec son casque ou sa casquette ?

Se pourrait-il que ces 2 types de couvre-chef aient la même influence délétère sur l'intellect que le képi de mauvaise réputation ?

Il suffirait peut-être d'aérer le cerveau du gardien du Canadien pour améliorer ses performances, ou même, encore plus simple, de lui trouver un casque à sa taille : si son tour de taille s'est paraît-il réduit, se pourrait-il que son tour de tête se soit en revanche un peu enflé ?

(PM)

LNH : une interrogation.

LNH : une interrogation.

Olympisme : the Bahrain way.

Bahrein n'a pas manqué son entrée dans le club pas très fermée des pays ayant remporté une médaille d'or olympique.

Le royaume du golfe a encore mieux réussi sa sortie.

Il pensait avoir payé assez cher sa médaille d'or du 1500 mètres en naturalisant -nationalisant, comme des réserves pétrolières?- le coureur marocain Ramzy pour avoir le droit de la garder.

Pas de chance, Ramzy avait lui-même acheté sa médaille à l'EPO et va sans doute devoir la rendre.

Une juteuse affaire pour les avocats ? : Bahrein poursuivra Ramzy -le royaume prendra-t-il de l'EPO pour le rattraper?- qui poursuivra son fournisseur qui jugera ignorer que son produit était détectable par les derniers tests ?

Au moins, une belle histoire pour la France : Mehdi Balaa sur le podium moins d'un an après la course ? Parce qu'il n'a pas subi de contrôle ?

C'est peut-être désormais la meilleure stratégie pour un titre olympique : finir 4 ou 5ème, pour passer sous le radar des contrôles, et attendre que la situation devant se décante.

(PM)

mercredi 29 avril 2009

LNH : nul ne peut prétendre avoir toujours tort...

Même moi...

Après avoir erré profond sur un effondrement total de Tim Thomas face au Canadien et un rebond symétrique de Price, j'ai presque été prescient sur :

-les "absences" coûteuses de Lundqvist,
-l'éclipse totale de Théodore,
-la forme de Cam Ward (ça nous rajeunit-t-y pas de 3 ans?),
-la méforme de Brodeur qui, à force de se répéter, saisons après saison, en série, mérite sans doute, quoi qu'il en coûte à certains, le nom de déclin.

Et maintenant ?

On souhaite bien du bonheur au Red Wings avec à nouveau les Ducks sur les bras et surtout "in the face" et on est heureux de ne pas s'appeler Osgood. Mais, bon, la bulle de Hiller explosera peut-être un jour ou l'autre.

On ne serait pas surpris non plus que le vainqueur de l'affrontement entre les 2 derniers tenants de la Coupe Stanley inscrive à nouveau son nom sur le trophée.

Les Bruins face aux Hurricanes ? On leur souhaite bien du plaisir aussi. Les Hurricanes n'avaient pas déjà tiré de l'arrière 1-3 contre le Canadien au premier tour des séries il y a 3 ans ? Vous vous rappelez comment ça s'est fini ?

Et, puis, après le Canadien et 10 jours de vacances, pas facile de se réveiller à temps pour ne pas lâcher le premier match.

Canucks-Blackhawks ? Luongo l'eportera sur Khalibulin; aux points ou par KO ? En cas de KO, bonne chance à Huet s'il doit abandonner le confort de son banc pour la glace.

Capitals-Penguins ? Une autre histoire de bulle, pour Varlamov, et, plus généralement, de montagnes russes : une série sans queue ni tête et, en prolongation de la 7ème partie, Ovechkin portera le coup de grâce, à moins que les Capitals aient été balayés en 4...

Une certitude : la glace sera dans l'eau chaude.

Une autre : le Canadien a bien fait de tirer sa révérence au 1er tour. Avec les bleus qu'il aurait pris au moral -et sur le reste du corps- au second tour, son nouveau plan quinquennal de reconstruction aurait risqué de finir en ruines avant la pose de la première pierre.

(PM)

Retour

Et acte de contrition: ce que j'avais pronostiqué, Boston en 5, Rangers en 6, Caroline en 7, Pittsburgh en 5, San Jose en 7, Detroit en 4 (2,3,4, astuce), Vancouver en 5 et Calgary en 7.
Un 5 sur 8 global, pas terrible, et un 2 sur 8 l'exactitude, Detroit en 4 et Caroline en 7, pas terrible encore.
Nouveaux pronostics:
Caroline en 6
Pittsburgh en 5
Detroit en 6 (Mais là, c'est du pile ou face et dépend quasi exclusivement des gardiens)
Vancouver en 7

Plus c'est long...

...huit mois que ça dure! On cause ici de la rétention d'information concernant le dopage au (à la?) CERA, EPO de troisième génération, aux Jeux de Pekin. Huit mois! Et ceux que l'on a chopé ne sont pas que des deuxièmes couteaux: un médaillé d'or, un médaillé d'argent, et qui d'autre encore? Enfin, l'Équipe peut souffler! Y'a pas de Français dans le tas.
Au base ball, c'est pas fini tant que c'est pas fini. Aux J.O., c'est plus fort: c'est pas fini, jamais fini, même quand c'est fini.
(G.E.)

samedi 25 avril 2009

La limite des vitamines

Lors du match numéro 5 de la série Pittsburgh-Philadelphie, on voyait souvent 3 joueurs des Flyers dans la ligne de tir des joueurs des Pingouins. Aujourd'hui, Gonchar, sur ce qui est devenu le but gagnant a eu, au bas mot, 4 secondes pour armer son tir et le décocher, depuis la ligne bleue. Ce qu'a finement souligné un commentateur de RDS, Norman Flynn, je crois.
Au fait, il parait que l'association des joueurs est d'accord pour accepter les contrôles anti dopage...mais pas durant l'inter-saison, ni durant les séries éliminatoires, au nom...de la vie privée et de son nécessaire respect.
Et le respect des stand up comics, à qui la NHLPA pique malicieusement la pratique?
(G.E.)

vendredi 24 avril 2009

LNH : le crime n'a pas payé.

Il y a quelque chose de plaisant dans le balayage du Canadien par les Bruins : il est moral.

Ses crimes sont venus hanter Bob Gainey.

Il avait congédié Claude Julien et pris sa place sans améliorer en rien l'équipe.

Il a congédié Carbonneau et pris sa place et espéré tirer les marrons du feu et s'est brûlé une fois de plus.

Un homme averti en vaut deux ? Pas toujours.

(PM)

jeudi 23 avril 2009

LNH : l'exception qui confirme la règle ?

Il est désormais en général admis que le congédiement d'un entraîneur ne signifie en aucun cas qu'il est mauvais : il est juste le plus commode des boucs émissaires.

Même si d'autres facteurs que le changement d'entraîneur méritent d'être pris en compte, le subit retour de fortune des Penguins de Pittsburgh interpelle : se pourrait-il, même si les entraîneurs francophones sont tabous, que Michel Therrien soit vraiment nul ?

(PM)

LNH : là où nous sommes tous morts, sauf, paraît-il, les grandes équipes.

Il est de bon ton de louer la vision de long terme de Bob Gainey.

Il en est sans nul doute le premier et principal -unique?- bénéficiaire et en use avec la même efficacité -mais plus d'élégance- que Christian Laporte dans ses années à la tête de l'équipe de France de rugby.

Le long terme est l'horizon du presbyte et le pays des rêves : le Canadien gagnera toujours la Coupe Stanley de dans 5 ans comme le 15 de France préparait -prépare?- toujours la Coupe du Monde de dans 4 -8?- ans.

Dans la vulgarité du court-terme, les deux équipes continueront à recevoir des volées qui prouveront qu'elles sont sur la bonne voie.

(PM)

LNH : a fine mess.

Passé la formalité de l'élimination aux mains des Bruins, pour le Canadien commence enfin la vraie saison.

Elle promet d'être excitante.

Si les planètes s'alignent comme le club le mérite, le Canadien pourrait se réveiller le 1er juillet sans propriétaire, sans DG, sans entraîneur, sans joueurs.

Les grosses pointures de la ligue hésitaient déjà à venir à Montréal ?

Avec un propriétaire en sursis de liquidités, pourquoi s'y risqueraient-elles maintenant ?

Gainey va mener les négociations avec les joueurs autonomes ? Au nom de qui ? Avec quel argent ?

Le Canadien passera-t-il l'été en standby dans l'attente d'un nouveau propriétaire pour se reconstituer à l'automne une équipe de bric et de broc ?

10 joueurs autonomes sans compensation : l'opportunité pour un nouveau propriétaire de faire table rase du passé.

Ou l'administration en place liera-t-elle les mains de la suivante par une volée de nouveaux contrats ?

Et les candidats au Canadien, Serge Savard au premier chef, le seront-ils encore si c'est pour hériter d'un nouveau plan à 5 ans de Bob Gainey ?

(PM)

LNH : le pigeon du Canadien.

George Gillett cherche un pigeon à 400 millions de dollars : un investisseur minoritaire dans ses franchises sportives qui paiera ce -juste- prix pour le droit de se taire.

George Gillett rêve-t-il en couleurs ou connaît-il de l'argent assez sale pour y voir une opportunité de se blanchir ?

(PM)

LNH : qui veut pas peut pas.

Qui veut peut pas toujours, mais qui veut pas peut très rarement.

Votre serviteur a sérieusement erré sur la capacité de rebond du Canadien.

Mais ce qui manquait contre les Bruins, était-ce la capacité de rebond, ou la volonté de rebond ?

Plus encore que des joueurs majeurs, manquait sur la glace la volonté d'y passer plus de temps : le Canadien avait la tête au golf, ou aux négociations, ou au déménagement.

(PM)

mardi 21 avril 2009

Pas joli, joli

Je ne parle pas de la performance du Canadien hier soir. Je parle de celle du cénacle de beaux esprits qui ont animé l'émission l'Antichambre, après le match d'hier soir, justement. Cénacle tellement classieux que Michel Thérien apparaissait comme un ilot de retenue et de grâce au milieu de cette tourbe populo-raciste de petits blancs: un autre Thérien, Gaston je crois, se permettant de rabaisser les mérites du gardien des Ducks, car "il est Suisse et je connais les Suisses, ils ne sont pas compétiteurs", les autres présents peinant à exciter les foules sur "la surprise de voir Price débuter le match", et le "multiplex" en direct du bistrot (j'ose espérer en l'espèce qu'il ne s'agit pas de pub mais de fidélité pour aider un vieil ami dans le besoin) d'une ex-gloire du hockey, mais pas de la gastronomie ce me semble, pour couronner le tout...
Pas joli, joli non plus le lynchage qui semble se préparer contre Price, certes pas très bon, mais agé de 21 ans à peine.
Pas intelligent non plus le mépris dans lequel Gainey tient Halak. Combien pourra-t-on aller chercher contre cet honnête joueur qui se lassera un jour du peu de cas que l'on fait de son honnête travail, et qui aura raison de ne rien devoir au Canadien même lorsque Gainey aura été foutu dehors?
Gainey foutu dehors? Ce pourrait être ça finalement le grand oeuvre de cette saison du centenaire.
(G.E.)

dimanche 19 avril 2009

Allons bon!

Après les arrivées sous drapeau jaune, le départ sous drapeau jaune en formule 1. Je suis pourtant bon public pour les courses de bagnoles; mais là je commence à me lasser.
(G.E.)

jeudi 16 avril 2009

Et si c'était le moment?

Le moment d'en finir avec cette ridicule manie, à ce niveau là une règle peut être qualifiée de manie, de donner le premier choix de repêchage au dernier de la ligue. Je parle de la NHL/LNH. Après tout, en raison du plafond salarial, pourquoi récompenser l'incompétence, la jobardise ou l'appétit immodéré de lucre? Pourquoi risquer de détruire une prometteuse carrière en expédiant un jeune prodige chez les Islanders, à Tampa Bay ou à Denver?
Il me semble que le dernier vainqueur de la Coupe Stanley était aussi l'équipe à la plus petite masse salariale. Pourquoi ne pas récompenser l'habileté, l'intelligence, le savoir faire? Qu'y aurait-il d'injuste, compte tenu du plafond salarial encore, à donner au dernier vainqueur le premier choix, au finaliste le deuxième, et ainsi de suite jusqu'au dernier de la saison régulière? Cela pimenterait la saison, jusqu'au dernier match, même pour les équipes exclues des séries.
Mais bon, les habitudes sont comme les dents. Bonnes ou mauvaises, elles sont douloureuses à extraire.
(G.E.)

mercredi 15 avril 2009

Place au business

Ce matin, la court d'appel de la FIA a jugé que le truc qui équipait les Brawn, Toyota et Williams, jugé conforme en Australie, l'était bel et bien, légal. Ce truc, un extracteur d'air, appendice aérodynamique donc, a fait couler beaucoup d'encre, de salive, et accessoirement d'air. Maintenant, il va faire couler beaucoup d'un autre fluide: du pognon. Il se murmure en effet que l'adaptation de ce bidule sur les F1 en étant dépourvues va aller chercher dans les 40 millions d'euros. Mais enfin, le gros de la crise financière semblant derrière nous, que sont 40 millions?
Place au business donc. D'autant qu'on pourrait revoir des F1 à Montréal en 2010. Elle est pas belle, la vie?
(G.E.)

lundi 13 avril 2009

De l'inanité...

Le 10 octobre dernier, je m'étais avancé à pronostiquer les classements, sections et conférences, de la NHL/LNH. Résultat? Pas terrible.
6 équipes, dans les séries, sur 8 prévues dans l'Est. Aucune bien classée dans le classement de la conférence, une seule bien classée, facile, Washington, dans sa section.
5 équipes sur 8 dans l'Ouest. 2 bien classées, section et conférence, facile là encore, San Jose et Detroit.
Bref, je le ferai(s) plus...jusqu'à la prochaine fois.
Pas plus tard que tout de suite.
Boston en 5,
Rangers en 6,
Caroline en 7, et merci les arbitres,
Pittsburgh en 5
San Jose en 7, et ben maganés à part de tça,
Detroit en 4,
Vancouver en 5,
Calgary en 7, et pas plus cabossés qu'à l'ordinaire.
Et à dans quelques jours pour l'acte de contrition.
(G.E.)

dimanche 12 avril 2009

LNH : le choix du Président ?

Heureux vainqueurs de la Coupe du Président, les Sharks de San Jose ont mérité pour leur peine un joli cadeau empoisonné : le droit d'accueillir en première ronde des séries les Ducks d'Anaheim.

Des requins ne devraient certes faire qu'une bouchée de canards qui ne sont même plus puissants, mais il y a là de quoi vous dégoûter de trimer toute une saison régulière pour le droit théorique d'affronter l'adversaire le plus faible de votre conférence.

On saura en tout cas vite si les requins 2009 sont d'une autre race que leurs prédécesseurs qui supportaient mal le printemps.

Certains suggèrent que le premier de l'association choisisse dans ses 7 suivants son adversaire du premier tour, et ainsi de suite.

Pourquoi pas, même si cela ouvrirait la porte à d'autres formes de "poetic (in)justice" : quid si le 1er choisit d'affronter son dauphin qui avait justement travaillé pendant 82 matches pour être sûr de l'éviter ? quid, plus encore, s'il est éliminé par la victime qu'il s'était choisi ? Un entraîneur pourrait enfin remporter le trophée Jack Adams et perdre son job dans la même semaine.

(PM)

samedi 11 avril 2009

LNH : extension du calendrier de la parité ?

Sur un match, la "parité" revendiquée par la LNH est un fait accompli : un bon soir, n'importe quelle équipe peut battre n'importe quelle équipe ; un mauvais soir, n'importe quelle équipe peut perdre contre n'importe quelle équipe.

Mais la parité survit-elle à une série de 7 matches ?

Force est d'admettre qu'à l'orée des séries, au moins sur le papier et au moins à l'est, tout semble possible.

Aucune équipe n'inspire la confiance d'une Sécurité Sociale, même déficitaire.

Pourquoi ? Les gardiens.

Les Bruins : Tim Thomas a tout à prouver en série, plus encore si c'est contre le Canadien.

Les Capitals : José Théodore... Inutile d'en écrire plus.

Les Devils : même si aucun Québécois n'acceptera d'ouvrir les yeux sur cete réalité, il a été chancelant en séries lors des deux dernières saisons et l'euphorie de son retour au jeu a vite pris l'eau. Les performances de Clemmensen n'avaient peut-être rien de surprenant : les Devils jouent pour leur gardien.

Les Penguins : Fleury est volatile comme la Bourse ou, parfois, comme un manchot.

Les Flyers : idem à propos de Biron.

Les Rangers : Lundqvist au bord de l'épuisement physique et moral ?

Les Hurricanes : l'exception qui confirme à nouveau la règle ? Cam Ward de retour dans sa bulle de Coupe Stanley ?

Le Canadien : le point d'interrogation ? Price avec une pression nulle, presque incapable de décevoir ; Halak, avec une pression négative, si Price parvenait malgré tout à décevoir.

Alors, créer la surprise une fois ? Presque à la portée du premier venu.

Mais 4 fois sur 7, une autre paire de manches et une surprise d'une autre taille : XXL.

(PM)

LNH : non au rideau de fer.

20 ans après le mur de Berlin, il est grand temps que tombe -ou plutôt se relève ?- un autre rideau de fer : celui entre l'est et l'ouest.

Qu'enfin, pendant les séries, tout le monde puisse rencontrer tout le monde, dès le premier tour, qu'on n'ait plus à attendre la Coupe Stanley pour un affrontement entre l'est et l'ouest -quitte d'ailleurs à ne plus en avoir en coupe Stanley : pourquoi pas une série finale entre Detroit et San José ou Boston et Montréal ?-.

La géographie a bon dos : Detroit est beaucoup moins loin de Montréal que d'Anaheim, Chicago de Pittsburgh que Vancouver.

Ce serait même peut-être un moyen d'égaliser les chances : les équipes de l'ouest n'auraient plus le monopole des longs voyages et des décalages horaires.

A trop se répéter, les affrontements entre rivaux historiques des ligues majeures nord-américaines -baseball, basket ball, football américain... hockey...- finissent par radoter.

(PM)

LNH : les yeux de Chimène.

Vous êtes candidat à l'achat d'un club de la LNH ?

Première leçon : suivez l'exemple de Québécor, écrivez-en le plus grand bien.

Québécor lorgne le Canadien, "Le journal de Montréal" écrit sans rire, après la défaite à un point du club à Boston, que l'équipe "entre par la grande porte" dans les séries.

Si vous êtes fan du Canadien, vous savez où trouver une couverture encore plus objective que de coutume des prochains matchs.

(PM)

????

Étonnante, la réaction de Pat Mc Quaid, le président de l'UCI, union cycliste internationale, dans la controverse entre Lance"Cyborg"Armstrong et l'AFLD, l'agence française de lutte contre le dopage. On se souvient que Lance Armstrong avait lanterné les médecins, prétextant une douche, pour retarder un controle (antidopage) de cet organisme le 17 mars dernier. Pendant que lui prenait une douche, son agent vérifiait que les médecins présents avaient bien autorité, et étaient bien mandatés, pour effectuer le controle. Enfin, c'est ce qui se disait à l'époque.
Hier, le sus-nommé Mc Quaid a dit à la BBC que l'agent de Lance lui avait téléphoné pour savoir si l'AFLD avait bien autorité d'effectuer ce controle. Et maintenant, Pat Mc Quaid accuse l'agence de manque de professionalisme, car les médecins préleveurs se sont "exprimés dans la presse".
Merveilleux monde du sport, dans lequel un président de fédération internationale répond personnellement à des agents de joueurs, dans un délai de vingt (20) minutes, pour les éclairer, et les rassurer.
Superbe, la démonstration de micro-management, et la confiance exprimée envers des scientifiques. Non es-qualité, remarquons le subtil distingo, mais pour d'autres et invérifiables raisons (ils se seraient, eux et pas d'autres, "exprimés dans la presse").
Questions: Qui a voté pour Mc Quaid lors de son élection? Qui a voté pour (élire) ceux qui ont eu le droit de voter pour Mc Quaid?
Mais surtout: qui c'est, ce c..?
(G.E.)

mercredi 8 avril 2009

LNH : death wish.

Les équipes déjà qualifiées pour les séries passent leurs derniers matches à espérer qu'elles ne creusent pas leur tombe.

Aident-elles à éliminer les bonnes équipes ? N'aident-elles pas à qualifier les mauvaises, qui leur feront payer au prix fort leur générositée en série ?

Quel sera l'objectif des Bruins demain contre le Canadien ?

Les battre à tout prix dans l'espoir très faible de les sortir des séries ?

Les battre pour les retrouver en série ? et régler les comptes de l'an passé, au risque de perdre ses moyens sous le poids de la vieille haine et succomber à nouveau ?

Reposer leurs meilleurs joueurs, éviter une blessure, laisser la victoire et peut-être la 7ème place au Canadien, pour ne pas les croiser en première ronde ?

(PM)

LNH : un détail.

Il se répète partout que l'achat du Canadien est une bonne affaire, puisque l'équipe et le centre Bell gagnent de l'argent.

Rappelons toutefois un détail -ou enfonçons une porte peut-être moins ouverte aux yeux de certains qu'elle le devrait- : la qualité d'une affaire dépend de son prix d'achat.

(PM)

lundi 6 avril 2009

Manger à tous les rateliers

Pourquoi fait-on courir des Formules 1 en Malaisie à des heures indues?

Première partie de la question, "courir en Malaisie".

Que cela soit pour la Malaisie, la Turquie, la Chine ou Singapour, je pense que l'on doit à la générosité et à la grandeur d'âme de Mosley, Ecclestone et autres grands manitous du sport automobile de voir courir des F1 dans des pays sans tradition de sport auto. Ces braves apôtres, à la vocation véritablement missionnaire, font découvrir cette merveilleuse activité à des gens qui vont s'en emmerveiller d'ici peu.

Deuxième partie de la question, "heures indues".

Là, je pense que les grands sportsmen ci-dessus mentionnés atteignent au sublime. Si l'on court là bas à la nuit tombante, c'est pour que le sportif occidental, qui compose l'essentiel du public télévisuel de la F1, ait le temps, revenu de son long jogging matinal, de prendre une douche avant de regarder le départ du Grand Prix, à 11 heures sur le continent, à 10 heures en Grande Bretagne.

Des philanthropes animés de zèle missionnaire, les bonzes de la FIA, de la Foca, de la Fota, etc.. Et dont "on" médit...O tempora, o mores.

Toute tentative d'explication pour d'autres raisons (subventions gouvernementales par ici, autorisation de la pub sur le tabac par là, grosses redevances télévisuelles moyennant horaires confortables ailleurs, etc.) serait le fruit de spéculation d'hommes de peu de foi.

(G.E.)

PS: Deux grands Prix, deux arrivées sous le drapeau jaune. Bientôt la caravane du Tour de France sera plus divertissante qu'un Grand Prix...

dimanche 5 avril 2009

Formule 1 : comedy of errors.

Le GP de Malaisie devait se courir en fin d'après-midi pour les besoins des diffuseurs TV européens.

Bien sûr, cela avait un inconvénient : c'est souvent en fin d'après-midi qu'il pleut -fort- en cette saison en Malaisie.

Bien petit prix climato-sportif à payer pour optimiser des retombées commerciales.

Certains pilotes au coeur mal accroché ou sans contrat publicitaire avec un lunettier en appréhendaient un second : ils n'aimaient pas conduire face au soleil couchant.

Du moins risquaient-ils peu d'être confrontés de manière simultanée aux deux problèmes.

La pluie l'a emporté sur le soleil. La course a dû être interrompue.

Belle réussite sportive, belle réussite commerciale.

L'incertitude de la F1 est aussi grande que celle du sport mais moins glorieuse.

(PM)

vendredi 3 avril 2009

Formule 1 : plus ça change, moins ça...

Le déclassement de Lewis Hamilton en Australie le confirme, un grand prix de Formule 1 et une course cycliste, c'est du pareil au même.

"It ain't finished until it's over" et Lycée de Versailles, c'est-à-dire :

-pour une course cycliste, rien n'est joué avant les résultats des contrôles anti-dopage,

-Pour un grand prix de Formule 1, personne (sauf peut-être Bernie Ecclestone) ne connaît le résultat avant la fin des enquêtes des commissaires et leur décision.

Ne parlons même pas des appels, contre-appels etc.

Et, bien sûr aussi, dans les 2 -et quelques autres ? tous?- "sports", tout le monde ment.

(PM)

mercredi 1 avril 2009

LNH : the Gainey touch.

Qu'a apporté Gainey au Canadien ?

Un retard de 5 matches dans son rebond.

Afin qu'il ne débute pas trop tôt et puisse, qui sait?, durer jusqu'à la Coupe Stanley.

"Chi va piano va sano e va lontano", comme disent les frères K., qui réservent leur rebond pour le 7ème match de la finale ?

Sans compter que tout vient à point à qui sait attendre.

Wait and see, donc.

(PM)

Patinage artistique : nouvelle vague.

Les récents championnats du monde ont démontré qu'il restait possible en 2009 de patiner sur le concerto d'Aranjuez ou le Boléro de Ravel sans être pénalisé par le jury et de remporter le titre avec sur le dos un costume de garçon de café.

Tout ceci dans le cadre de l'épreuve dite "libre".

La créativité n'est pas un vain -mais peut-être un vilain?- mot.

(PM)

dimanche 29 mars 2009

LNH : plus longue la chute, plus haut le rebond ?

Le Canadien, presque malgré lui, est sur le rebond.

Même si ses partisans aiment se faire peur, il sera des Séries.

Etant des Séries, il (re)devient un candidat aussi crédible que n'importe quel autre -et plus que certains- à la loterie de la Coupe Stanley.

Pourquoi ?

Parce que, comme toujours à cette époque de l'année, le meilleur hockey est pratiqué par les équipes déjà éliminées ou qui le seront : aucune équipe de tête, que son ralentissement soit voulu ou non, n'inspire une confiance aveugle.

Parce que, vu d'où il remonte et ce qu'il a entendu, le Canadien n'a vraiment plus rien à perdre, ni aucune pression.

Parce qu'après la pluie vient toujours le beau temps et le Canadien a joué mal si longtemps que, même à son corps défendant, il va entrer en force en Séries.

Parce qu'il est sûr de ne rencontrer aucune équipe de l'ouest avant la finale de la Coupe Stanley et que celle-ci sortira sans doute passablement amochée des rondes précédentes.

Prudence toutefois, il ne faudrait pas que le Canadien s'emballe trop tôt. Une huitième place serait idéale si, comme ce semble devoir être le cas, Boston conserve la tête de la conférence est.

Il ne serait pas déraisonnable de parier sur le Canadien contre les Bruins en première ronde, pourquoi pas en 6 parties, si le naturel de Tim Thomas contre le Tricolore revient au galop donner des mauvais buts et que Price arrête quelques rondelles.

(PM)

LNH : le syndrome AIG ?

Chaque semaine, "La presse" note les joueurs du Canadien.

Le bulletin du 22 mars portait le titre "Le Canadien au fond du baril", certes suivi d'un point d'interrogation.

L'équipe avait obtenu un pathétique point en trois pathétiques parties. Performance pathétique donc, ou au moins en dessous de la moyenne.

Pourtant, les notes des joueurs variaient de 8,3 -Maxim Lapierre- à 5,8 -Georges Laraque-.

Sur 10, pas sur 100.

Que devraient-ils faire pour mériter une note en dessous de la moyenne ?

Sur cette base, Henri-Paul Rousseau méritait sans doute au moins un 7,0 pour son dernier exercice à la tête de la Caisse.

Et les cadres d'AIG, loin de rembourser leur bonus, devraient exiger son augmentation.

(PM)

samedi 28 mars 2009

Est-ce ici le lieu?

Le lieu de parler de Formule 1; dont la saison 2009 démarre cette fin de semaine en Australie. La question mérite d'être posée, tant l'amas de plaintes des écuries, les unes contre les autres, me semble faire ressortir cette activité, la F1, plus à l'actualité juridique qu'aux nouvelles sportives. La suite de cette passionnante saga dans les posts de jurisblog?
Provisoirement, les Brawn F1, ex Honda, tiennent les deux premières positions sur la grille de départ; Les deux Toyota étant reléguées en fond de grille pour truc non conforme. Je dis truc, car le terme est assez générique et décrit, faute de mieux, le bordel né des interprétations d'un réglement totalement mal foutu.
Vive le sport!
(G.E.)

dimanche 22 mars 2009

LNH : le Canadien vendu "short" ?

A propos de paris, il serait peut-être urgent d'autoriser, voire d'obliger, les joueurs du Canadien à miser leur salaire sur des victoires de leur équipe.

Le prochain "scoop" de La Presse nous apprendra-t-il que tous les futurs joueurs autonomes de l'équipe ont, via le "mafieux" des frères K, vendu le Canadien "short" -et même en dehors des séries- pour s'assurer un petit coussin financier au cas où Gainey leur refuserait en fin de saison le contrat juteux qu'il ne voulait pas négocier durant celle-ci ?

(PM)

LNH : cachez ces incitations que je ne saurais voir.

Qu'un joueur parie un "quarter" sur un match qui n'implique ni son équipe ni sa conférence, et c'est le suicide professionnel assuré.

Beaucoup plus sûrement que par 10 000 mises en échec illégales ou traits d'esprit sur ses anciennes petites amies.

Pourtant la Ligue accepte -tolère?- que des joueurs offrent des primes de victoire à leurs équipiers lors de matches qui les motivent particulièrement : voir Martin Brodeur, lors de sa visite avec les Devils à Montréal pour égaler le record de victoires en saison régulière de Patrick Roy.

Hormis le fait qu'il paraît actuellement pour le moins incongru de devoir offrir une prime pour battre le Canadien et que Brodeur aura pu se repentir de sa décision en apprenant, presque le lendemain, qu'il devrait verser la pension alimentaire de son ancienne épouse jusqu'en 2020, de telles primes ne sont-elles pas aussi (ou aussi peu) susceptibles d'influer sur le résultat d'une partie que le pari d'un joueur sur un match auquel il ne participe pas ?

C'est au moins une information privilégiée dont ne bénéficie pas le commun des parieurs.

(PM)

LNH : les points bonbons sur la route des séries.

Il sera intéressant -et peut-être révélateur- à la fin de la saison régulière de vérifier si les points bonbons des défaites en prolongation ou en fusillade ne se sont pas multipliés dans le dernier droit.

Surtout dans les parties entre équipes de conférences différentes.

Si c'était le cas, hasard ? collusion ? intérêt bien compris ? peur de perdre -ou de gagner- ?

(PM)

LNH : the Chicago Black Holes.

Ils viennent certes de gagner un match -un cadeau royal des L.A. Kings-, mais les Chicago Blackhawks font la vie dure au Canadien pour le prix de la plus belle chute libre.

Malgré ses efforts, le Canadien aura du mal à rater les séries -en tout cas leur début.

Si les Blackhawks arrivent à se mettre en vacances d'ici 10 matches, ce sera tout un exploit : digne des Mets de la saison 2006-2007.

Les Blackhawks ont congédié Savard avec 4 matches joués en saison régulière, congédieront-ils Quenneville avec 4 matches à jouer ?

Qui plonge presque aussi vite que Price depuis le match des étoiles ?
Qui répugne encore plus à devenir pour de bon gardien numéro 1 qu'Halak ?
Qui mérite le prix du meilleur équipier ?

Huet qui a gardé bien au chaud la place de Khalibulin pendant son absence et tout fait pour décourager de la lui donner.

Preuve que Gainey n'avait sans doute pas tout faux : Huet n'a pas le physique -le mental ? le talent ?- pour porter une équipe sur ses épaules sur uen base régulière.

Price l'a-t-il ? Plutôt, Price l'aura-t-il ?

(PM)

LNH : second guessing oneself.

The general manager's hobby -or full-time job- is to second-guess his coach.

Gainey tired of second-guessing Carbo.

It is time for Gainey to second-guess himself.

(PM)

LNH : à toi, à moi, la patate chaude.

Halak et Price font assaut d'amabilités, sinon d'arrêts.

C'est à qui ne prendra pas la place de l'autre. "Après vous, Carey", "Je n'en ferai rien, Jaroslav".

On ne se bouscule pas pour garder le fort contre 40 tirs ou plus par match.

Halak joue au sauveur quand la partie est déjà perdue et à Judas quand elle est à perdre -ou à gagner.

Quant à Dr. Carey et Mr. Price, peut-être -la vérité finit toujours par sortir- apprendra-t-on l'an prochain qu'il avait repris 40 livres alors qu'il soignait sa blessure.

L'heure de Marc Denis va-t-elle sonner ?

Il est minuit moins dix matches, Dr. Gainey.

(PM)

LNH : la vérité si je mens.

La vérité finit toujours par sortir, a dit Carbonneau.

C'est sans doute optimiste, mais surtout un encouragement à continuer à parler du Canadien -au grand bonheur de sa direction- et imaginer toutes les théories du complot sur son licenciement -au moins grand bonheur de la direction.

Une théorie qui plairait sans doute à Carbo et à laquelle il croit même peut-être sincèrement : Koivu est allé "chialer" auprès de son "Big Daddy" Gillett, qui a pris son téléphone et demandé à Gainey de "virer" Carbo.

Sait-on jamais, ce pourrait même être vrai.

(PM)

samedi 14 mars 2009

LNH : mauvais plan(s) ?

Michael Sabia à la Caisse de dépôt, Mike Keenan au Canadien ?

(PM)

Tout est dans le dosage

Je veux parler de cyclisme, du Paris-Nice, et d'effort individuel.
Hier, dans l'étape Saint-Paul-Trois-Chateaux-Montagne de Lure, Contador allume tout le monde, et prend la tête de la course. Il me semble étonnant de faire arriver des coureurs cyclistes à Lure à la mi-mars (y a une station de ski là haut, quand même).
Mais ce qui est plus étonnant encore, est qu'aujourd'hui, de Manosque à Fayence, le même Contador a connu une défaillance atroce sur les routes du Haut Var, et a perdu son maillot jaune. Certes, les routes du Haut Var sont traitresses, mais perdre en 5 kilomètres autant de temps (2 minutes 53 secondes!), cela ressemble à ...un défaut de dosage. Un problème similaire à celui de Floyd Landis sur le Tour en 2006?
Ou alors, trop généreux dans l'effort à Lure, le pauvre Contador fut victime le lendemain de son impétuosité de la veille. Ce doit être ça, le problème de dosage, car les journalistes sportifs, spécialistes donc, ne font, pour le moment, pas mention d'autre chose.
Une petite contrepèterie pour la route: le page ignore le dosage.
(G.E.)

vendredi 13 mars 2009

LNH : sprechen Sie French ?

Le prochain entraîneur du Canadien, s'il ne s'appelle pas Bob, devra-t-il parler anglais, slovaque, russe, finnois ou français ?

Bob Gainey a en tout cas révélé "l'un des grands avantages" de Carbo quand il l'a embauché : il était bilingue, français-anglais.

Le reste, pour un entraîneur du Canadien, n'est que pinaillage.

(PM)

LNH : mémoire(s) courte(s).

Interrogé sur un sondage où les partisans du Canadien rendaient les vétérans responsables des résultats décevants de l'équipe, Bob Gainey a ironisé : ne sont-ce pas les mêmes qui avaient voté pour envoyer toute l'équipe au match des étoiles ? Ces gens ont la mémoire courte, ou changent d'avis comme de chemise.

Tu as raison, Bob, et tu sais de quoi tu parles. Quand nous disais-tu que l'embauche de Carbo avait été ta meilleure décision comme DG du Canadien ?

(PM)

LNH : "joueurs, je vous aime."

Les joueurs fayotent, ils ronronnent aussi. Bob sait les récompenser pour leurs bons mots à son égard : il caresse dans le sens du poil.

Redevenu entraîneur car le travail de Carbo ne le satisfaisait plus, il résout les problèmes en éliminant les entraînements.

Pour remettre les joueurs au travail, il les met en vacances.

L'amour résoudra tout.

A l'évidence, l'ambiance dans le vestiaire avant le départ de Carbo devait être bien pire que totu ce qui pouvait s'imaginer.

Nul doute que nous en saurons bien plus d'ici six mois ou quelques années.

(PM)

LNH : les courtisans.

Pas très joli à voir et à entendre, les joueurs du Canadien à l'occasion du retour de Bob Gainey derrière le banc.

Ca fayote, ça se met à plat ventre devant le nouvel entraîneur, chante ses louanges, lui tresse des lauriers... et tape, encore avec légèreté, sur le cadavre pas tout à fait froid de Carbonneau.

N'est-ce pas, Koivu ? N'est-ce pas Dandenault ?

On oublie la langue de bois des derniers mois pour se lâcher enfin sur Carbo et on entonne l'hymne du courtisan à propos de Bob : quand l'homme derrière le banc est aussi celui qui signe les contrats, on ne plaisante plus, on se lève tous les soirs, ou au moins on essaye ; si on n'y arrive pas, c'est par manque de talent, pas de bonne volonté.

Peut-être l'occasion pour le Canadien de remettre en cause son goût "harperien" du secret et de la langue de bois. Si les joueurs s'étaient exprimé librement depuis le début de la saison, le départ de Carbo aurait sans doute moins surpris et le spectacle présent paraîtrait moins laid.

(PM)

Ah, le pouvoir de la motivation!

Battue, de peu, mais humiliée, hier soir l'équipe des Canadiens. Car les chevilles ouvrières des Islanders, derniers de la ligue et vainqueurs pour la 7è fois de la saison sur les patinoires adverses à cette occasion, furent Streit et Danis, honnêtes joueurs dont on ne peut pas dire que le Canadien a, par le passé, agi à leur égard avec élégance, ou même simple clairvoyance. Ces deux joueurs avaient peut-être déplu à Gainey, dont on découvre de plus en plus qu'il a ses "têtes". Inquiétant pour l'avenir de la concession.
Et ne pas prendre ces deux points là, ce fut peut être, pour le Canadien, pire qu'un crime: une faute.
(G.E.)

mardi 10 mars 2009

LNH : moi pas comprendre ou moi trop comprendre ?

Gainey licencie Carbo.

Moi pas comprendre : c'est trop tôt ou trop tard; trop tôt : Carbo avait gagné le droit d'aller au bout de la saison ; trop tard : toutes les équipes ont des biorythmes (et un calendrier), le Canadien sortait la tête de l'eau, pourquoi débarquer l'entraîneur maintenant ?

Moi trop comprendre : Gainey fait à Carbo ce qu'il avait fait à Claude Julien, plus ce que Lamoriello avait ensuite fait à Claude Julien. Gainey choisit le meilleur timing pour passer pour un sauveur : le Canadien commence une série à domicile.

Gainey licencie Carbo pour sauver sa propre peau ? Parce que George Gillet fait un pipi financier très nerveux ?

Quand Gainey avait succédé à Julien, Gainey n'avait rien changé, ni en mieux, ni en pire.

Cette fois ?

Carbo ne parlait pas à ses joueurs, paraît-il. Une raison valable pour le remplacer.

Mais Gainey parlait-il à Carbo ? A quoi bon s'expliquer après avoir pris la décision du renvoi ?

(PM)

Bizarre

Gainey, dont un quotidien anglophone de Montréal louait le calme pour sa passivité dans les derniers moments de la récente période de transaction, aurait-il épuisé alors sa réserve de flegme? Ou encore, en bon utilitariste, un bon utilitariste étant toujours un peu feignant, sinon de corps du moins d'esprit, a-t-il jugé préférable de changer un homme, l'entraineur, plutôt que plusieurs (chacun couchera ici sa liste de joueurs)?
Certains Machiavel en chambre y verront peut-être une tentative d'intéresser à autre chose qu'au meltdown le peuple folliculaire de Montréal.
Je suis tenté d'y voir, dans ce congédiment carbonnesque, une bonne compétence marketing, une lucide lecture du public-cible, doublées d'un talent pour compter. Il, le public, veut du mouvement et de l'inattendu: je lui en donne, et au moins cher pour l'actionnaire, encore.
Balaise et solide, le Gainey. Ce qui, en ces temps d'incertitude, est autrement rassurant, pour l'actionnaire, que le trapéziste financier.
Lançons ici et maintenant une campagne pour la nomination de Gainey à la tête de la Caisse de Dépôts et Placements du Québec.
(G.E.)

dimanche 8 mars 2009

LNH : la sieste avant les séries.

Les écuries de tête de la LNH piquent du nez à l'entrée du dernier droit.

Pour une sieste réparatrice avant les séries ou le début d'une longue nuit qui les conduira au golf ?

Parions que le Canadien, après avoir joué à se faire peur, finira sa saison régulière pied au plancher, les analystes crieront à nouveau à la Coupe Stanley et Price se prénommera à nouveau Jesus.

Pour combien de temps ?

(PM)

LNH : blessed be the flu.

Il sera sans doute impossible de prouver que Carey Price a embauché un mauvais garçon grippé -un de ses amis de bar?- pour passer son virus à Halak.

Mais le virus aura sans doute sauvé sa saison, peut-être plus.

Même si la grippe a le dos un peu large. L'empressement du Canadien à sauter sur le virus pour rendre à Price son poste de gardien numéro 1 a quelque chose de quasiment obscène.

Le Canadien sait récompenser ses rares joueurs à faire preuve d'esprit d'équipe et d'éthique de travail : merci pour les matches volés, Jaroslav, et bon retour sur le banc.

A comparer aux cajoleries et déclarations d'amour à Kovalev pour le remercier de dormir sur la glace.

Il est à souhaiter que le Canadien n'ait pas à redemander à Halak de le sortir du trou ?

Même pas : l'esprit d'équipe, ça ne se soigne pas.

(PM)

jeudi 5 mars 2009

Économie

Les grands prix de Formule 1, qui jusqu'à présent, pouvaient durer 2 heures, vont dorénavant être raccourcis: durée maximum, 1 heure 40 minutes. À 75 litres au 100 kilomètres , et à 200 km/h de vitesse moyenne, cela pourrait aller chercher dans les 50 litres d'économie par bolide et par grand prix. Si la F1 termine le grand prix. Et si le grand prix dure 2 heures.

Cela dit, après vérification, seuls 2 des 18 grands prix de 2008, Monaco et Singapour, ont duré plus d'1 heure 40 minutes. Voilà une règle qu'elle était nécessaire...Mais il parait que c'est ce que demandent les fans. Comment le leur a t'on demandé, mystère?

Mais, pour l'économie, la vraie, ça va plutôt mal pour la F1: RBS, principal sponsor de Williams, se casse, ayant du mal à avaler 24 milliards de livres de perte en 2008; ING, sponsor de Renault, reste pour 2009, j'imagine que les pénalités de rupture de contrat étaient dissuasives, mais ne reviendra pas en 2010.
J'espère que le public-cible du Red Bull ne se rendra pas compte à court terme qu'on lui vend de la daube à prix prohibitif, sinon, exeunt 2 écuries, soient 4 voitures.
Bref, ça va mal à la shop.
Une petite dernière pour la route. Je ne résiste pas au plaisir de vous citer, de mémoire, une partie du texte d'un message publicitaire télé pour un constructeur de voitures, pas américain le constructeur:"...une garantie de 5 ans sur ce véhicule, et un constructeur qui sera là pour l'honorer..." Élégant à l'égard de GM...
(G.E.)

samedi 28 février 2009

LNH : un entraîneur, un vrai.

John Tortorella n'a pas été long à imprimer sa marque sur les Rangers de NY : les joueurs n'ont plus le droit de marcher sur l'emblème de l'équipe dans le vestiaire.

On reconnaît là la touche, subtile, du grand entraîneur. Son prédécesseur doit s'en mordre les doigts. Comment n'y avait-il pas pensé ?

Curieusement, malgré cette lumineuse solution à leur mauvaise passe, les Rangers ont perdu leurs deux premiers matches de l'ère Tortorella.

Le hockey serait-il moins "élémentaire" -sans être pour autant très compliqué- que le pense "mon cher John" ?

Sinon, à toutes les équipes qui ne souhaitent pas qu'on piétine leur emblème : mieux vaut l'afficher sur les murs ou au plafond, plutôt qu'au sol.

Le vestiaire des NY Rangers serait, au surplus, étroit : il serait dommage que les joueurs soient forcés de se marcher sur les pieds, au risque de se blesser, pour obéir à la directive de leur nouvel entraîneur.

(PM)

jeudi 26 février 2009

LNH : et maintenant le vrai scandale ?

La LNH a enfin levé le petit doigt: contrôles anti-dopage inopinés (vraiment ?) chez le Canadien.

Contrôles ou opération de relations publiques pour venir en aide au Canadien et démontrer que ses joueurs, à tout le moins, sont "propres" ?

La politique anti-dopage de la LNH est si laxiste qu'on ne sait même plus très bien ce qu'ils cherchent : sans doute tous les produits interdits que les joueurs n'utilisent pas ?

Si les tests ne révèlent même pas de traces d'alcool, ne soyez pas surpris.

(PM)

LNH : ... excès de zèle qui fait "pschitt".

Jusqu'à ce que...

"La Presse" retourne sa veste et lance ses propres rumeurs de "bombe", "scandale", répércutées sur-le-champ par les autres media québécois avant même la sortie du journal.

Patrick Lagacé, ce grand, grand journaliste d'investigation, court même sur le plateau de "Tout le monde en parle" -l'émission est enregistrée ce jeudi soir- se faire mousser l'ego.

Le bon peuple se couche tout excité, craignant et espérant à la fois le pire pour, au réveil, se voir servi un café décaféiné tiédasse : des révélations qui font "pschitt".

Les frères K. et Mr. Hamrlik boiraient des verres avec un mafieux... Ouaaa... Grosse Skandal... Contrairement à vous, moi, tout le monde, ils ne demandent pas à voir le casier judiciaire de leurs voisins de comptoir ? Au mieux, irresponsable.

Sans dotue plus grave, car leur "ami" est un mafieux "notoire" depuis près de 15 jours et son inculpation dans l'opération Axe.

Jusque là ? Une à la carte de crédit et une altercation.

Les frères K. et Mr. H. poussaient l'inconscience jusqu'à ne pas savoir ce que la Sûreté du Québec ignorait.

"Bombe" ou tuyau crevé ? Les journalistes de "La Presse" serrent les coudes, crient au risque de la "banalisation" et sortent de leurs manches des fantasmes jusqu'ici sans fondement, comme tout bon puritain croyant voir l'ombre d'un mafieux : matches truqués, réseau d'acaht de drogues par les joueurs...

Les mêmes qui trouvaient de mauvais goût les "révélations" de Jean Perron.

Et, bien sûr, la LNH, qui ne bougerait pas le petit doigt pour lutter contre le dopage et guère plus pour contrôler les bagarres et éviter que ses joueurs, de commotion en commotion, ne finissent légumes, ordonne une enquête immédiate.

Ces fantasmes seraient-ils liés à certains "stéréotypes" sur l'Europe de l'est et les noms à consonnance méditeranéenne -l'ami mafieux possédait, à défaut du casier judiciaire, le nom de l'emploi : les frères K. et Mr. H. ont fait preuve d'un cruel manque de préjugés à son endroit.

(PM)

LNH : auto-censure et...

Il y a deux semaines, un des analystes du patinage artistique à Radio Canada expliquait que, l'an prochain, durant les Jeux de Vancouver, il serait important de faire preuve de responsabilité dans le choix des questions à poser aux athlètes canadiens, afin de ne pas risquer de les "déstabiliser".

Les analystes canadiens iront-ils aux Jeux comme analystes ou comme "cheerleaders" ? Pour informer ou cajoler ?

Les journalistes de Montréal, et notamment de "La Presse", rapportaient dans le même temps de façon fort succincte et toujours sans nommer les joueurs les "rumeurs" sur les sorties nocturnes de certains éléments de l' équipe, qualifiés de "jeunes".

Le journal ne cachait d'ailleurs pas en penser la même chose que Carbonneau : des informations qui ne relevaient pas du "all that's fit to print" du journal.

L'équipe sombrait, des joueurs passaient, semblait-il, leurs nuits dans des bars. L'éthique journalistique montréalaise exigeait de se voiler la face et refuser d'envisager toute corrélation entre les deux.

Jusqu'à ce que...

(PM)

jeudi 19 février 2009

26 ans, une médaille d'or et des regrets éternels.

La championne olympique du (lancer du) marteau à Sydney, Kamila Skolimowska, est décédée mercredi soir des suites d'un vraisemblable infarctus. Pendant qu'elle s'entrainait avec son équipe.
Bien sur, cela peut arriver à tout le monde, et notamment à une femme, sportive, de 26 ans. Une question demeure, cependant. L'encadrement médical de l'équipe de Pologne d'athlétisme mérite-t-il son nom?
Condoléances attristées.
(G.E.)

vendredi 13 février 2009

Cyclisme : Lance compte.

Lance "lave plus blanc" Armstrong avait réussi un bel effet d'annonce en indiquant qu'il mettrait en place son propre programme individuel de contrôle anti-dopage pour être contrôlé en permanence durant la saison.

Lance a depuis fait ses comptes et décidé d'abandonner le projet : le coût aurait été trop élevé.

Sans doute un euphémisme : Lance avait-il oublié combien le cyclisme était difficile à l'eau de source ? Ou/et le prix pour obtenir la complaisance -complicité ?- d'un expert anti-dopage crédible s'est-il avéré plus élevé que prévu ?

Pour être honnête, Lance ne prétend pas lutter contre le dopage, il lutte contre le cancer ; la fin justifie sans doute certains moyens à ses yeux.

(PM)

jeudi 12 février 2009

LNH : rendez-moi mes bonbons.

L'ennui, quand on perd par 4 ou 5 buts d'écart, c'est qu'on est privé de bonbons : les points de consolation des défaites en prolongation ou fusillade.

Si les bonbons n'existaient pas, la situation du Canadien resterait confortable : comme les équipes de l'est passent la plus grande partie de leur temps à jouer entre elles, elles ne peuvent pas toutes gagner en même temps.

Avec les bonbons, si les perdantes perdent bien, toutes peuvent soudain monter au classement en même temps.

Le Canadien a accumulé des bonbons en des temps meilleurs, ils pourraient faire toute la différence entre un centenaire heureux et un printemps au golf.

(PM)

LNH : la bourse ou la coupe.

Vous êtes "bullish" : l'analyse fondamentale prédit un rebond du Canadien.

Vous êtes "bearish" : l'analyse technique pointe le pouce vers le bas ; l'équipe enfonce tous ses supports à la vitesse du baril de brut.

Guy Carbonneau a-t-il un plan de relance dans sa poche ? Ou Bob Gainey ? A combien de millions de dollars ? Que va faire le Canadien de ses actifs vérolés ? Leur trouver un preneur naïf ? Les passer en pertes et profits ?

Dès demain, une avalanche de plus et de buts dans le Colorado ? Dans quels filets ?

(PM)

LNH : être calme ou en avoir l'air.

Quand ses arrêts remportent des matches et des étoiles, les analystes s'émerveillent du calme de Carey Price.

Quand le Canadien sombre et ses filets s'alourdissent de rondelles, les analystes découvrent que Price est "émotif".

Ils l'avaient découvert l'an dernier, avant son renvoi à Hamilton, puis à nouveau en séries éliminatoires.

Ils le redécouvrent une fois de plus aujourd'hui.

Une mémoire courte est le signe des grands analystes. Montréal en regorge.

Etre calme ou en avoir l'air, telle est la question. Peut-être aussi la différence entre un grand gardien et un autre.

(PM)

Chelsea: pétage de bretelles.

Chelsea a licencié Luis Felipe Solari.

L'issue fatale n'aura pas surpris nos lecteurs, nous l'avions annoncée à l'embauche du technicien brésilien.

And now what ?

Les supporteurs du club avaient obtenu le renvoi de Grant pour délit de sale gueule, Solari est éjecté pour délit de manque de résultats.

Qui pour le remplacer ?

Abramovich himself, pour lui éviter -provisoirement- le chômage quand il aura fini de faire faillite ?

(PM)

Baseball : "naïf" ?

Alex Rodriguez blâme sa naiveté pour son recours -depuis longtemps enterré, nous rassure-t-il- aux produits dopants.

Naïf, Alex Rodriguez ? Autant que Bernard Madoff : deux victimes des attentes exagérées de leurs partisans, deux coupables à peine de ne pas avoir voulu décevoir.

(PM)

LNH : vertiges de l'amour ?

La Saint-Valentin approche, le Canadien s'enfonce.

Les joueurs seraient-ils amoureux -d'eux mêmes?- et malheureux en amour, quoique privés d'une veine de cocus ?

"Chagrin d'amour dure toute la vie" ou s'arrêtera à temps pour les séries ?

(PM)

Price, et Halak.

En ce moment, ces deux gardiens semblent complètement hors du coup. Mais est-ce seulement en ce moment?
Toutes proportion gardée, le Canadiens me rappelle l'équipe du Brésil de foot dans ses mauvais jours. Toujours esthétique à voir jouer, composée de joueurs qui paraissent trouver en dessous de leur rang de défendre, et dont les gardiens, même dans leurs bons jours d'ailleurs, semblent plus créatifs que rassurants.
Quant à la volonté explicitée de faire de Price un joueur de "concession", alors qu'il n'a rien prouvé, et que les gardiens enchainant les grandes saisons les unes derrière les autres se font rares (Giguère, peut-être, Brodeur ayant vieilli), elle me parait un risque de management. Et une grave menace pour l'avenir du club et du joueur.
(G.E.)

lundi 9 février 2009

Tiens, sans titre aujourd'hui!

A Rod pris par la patrouille, reconnait, ce jour avoir pris des..., des quoi au juste, en 2001, 2002 et 2003. Du temps qu'il était au Texas. Les spécialistes du base ball s'étonnent et sont déçus. Dans la précédente phrase, on lit "spécialistes", "s'étonnent", "déçus".

Pour moi, "spécialistes" et "s'étonnent" sont exclusifs l'un de l'autre. (si on est spécialiste, on ne doit pas s'étonner, si on s'étonne, c'est qu'on n'est pas spécialiste)

Quelle acception, quelle signification doit on donner au mot "déçus"?

-Déçus que la vérité remonte à la surface, sans qu'eux même, spécialistes, y soient pour quoi que ce soit. Ici , la déception peut s'assimiler à du dépit amoureux. Du type: je ne raconte rien de ce que je sais de pas ragoutant, et voilà comment on me traite? Je n'ai pas droit au scoop, je ne tirerai rien de ma fidélité et de ma discrétion?

-Déçus qu'un héros, un modèle, enfin un gars sur qui on compte pour remplir les stades et enrayer l'inexorable déclin de ce sport, ne joue plus le rôle qui lui fut dévolu, par nous, journalistes et spécialistes. Ici, déception rime avec trouille. Le déclin de ce sport, le base ball, est un drame économique pour toute une palanquée de plumitifs au nord du Rio Grande. Et quand l' idole chute, les déservants du culte risquent encore davantage de ne plus rien avoir à croûter; dur en ces temps de crise.

-Déçus que la raison d'état n'ait pas etouffé un scandale touchant au national past time. Ici, déception équivaut à peur de l'avenir ou de l'inconnu. "On" fait du socialisme pour sauver ce qui peut l'être dans le tissu économique, "on" rompt avec la tradition en matière de discours politique, et voilà qu'en plus, "on" nous retire nos illusions. Tout fout le camp, ma bonne dame!

Cela dit, le base ball bouge encore. Et a survecu à une crise autrement plus grave.
(G.E.)

dimanche 8 février 2009

LNH : deux points, deux mesures.

Un point pour un but, un point pour une aide.

Comment prétendre qu'ils se valent ?

Surtout quand deux aides sont accordées par but et à peine 6 joueurs sont sur la glace, dont 1 gardien et 2 défenseurs.

Résultat habituel : 1 but = 1 point par membre du trio offensif.

Pourquoi cette inflation de bons points ? Pourquoi comparer des petits pois et des pois chiches ?

Pourquoi mélanger faiseurs de jeux et buteurs ?

Le buteur mérite-t-il à peine le 1/3 de son but ?

Malkin est le leader des "marqueurs" (sic) avec 80 points, mais "à peine" 24 buts. Ovechkin est le 3ème "marqueur" avec 69 points, mais 32 buts. Faites votre choix.

Au royaume des statistiques idiotes, la LNH est reine.

(PM)

Ski : poetic injustice.

Tirez le bon numéro de dossard, la médaille suivra.

Aux J.O. d'Albertville, la descente sur la piste de Bellevarde avait été remportée par le dossard 1.

Aux championnats du monde 2009, la descente sur la même piste est remportée par le dossard 2.

Que dire ?

Féliciter John Kucera d'être allé au bout sans chuter (cela n'avait rien d'évident, le reste de l'équipe du Canada en témoigne).

Féliciter Didier Cuche, parti dans les profondeurs du classement, d'avoir perdu -donc gagné- de seulement 4 centièmes de seconde.

Que se demander ?

A quoi rime de mesurer les temps au centième -ou au millième- près, quand les conditions de piste varient cent -ou mille- fois plus d'un concurent à l'autre ?

(PM)

samedi 31 janvier 2009

Boxe : un round averti en vaut -presque- deux.

Un round de 5'10" ?

Est-ce le dernier moyen trouvé par Montréal pour figurer dans le livre des records de la boxe ? Même dans ce monde pittoresque, cela ne fait pas très sérieux.

Surtout après l'incident Bute, qui, lui, avait été sauvé par le gong et n'aurait pas survécu à un round de 3'10".

5'10" ? Le sablier était cassé ? Ou était-ce le chronométreur ? Les juges dormaient-ils ou étaient-ils si pris par le match qu'ils ne voyaient pas le temps passer ?

Que se passe-t-il en cas de KO à la cinquiéme minute d'un round qui en compte trois ?

Etait-ce un stratagème pour sauver N'goudjo ? Aurait-il dû se coucher durant les "prolongations" du round pour ensuite demander l'annulation du résultat et obtenir un "rematch" ?

Il est vrai qu'à sa place, on ne serait pas très chaud pour un "rematch" : une correction suffit.

lundi 26 janvier 2009

LNH : pitoyable étoile.

Alexi Kovalev a servi une "bad joke" aux partisans du Canadien et encore plus à sa direction lors du match des étoiles.

Une "bad joke" dont il sera peut-être la victime finale.

Jusqu'au match des étoiles, auquel Kovalev n'aurait pas dû participer vu ses performances, on pouvait naïvement penser que le joueur russe se réservait depuis le début de la saison pour les séries.

Et bien non, il se réservait pour le match des étoiles, cette plaisanterie pour laquelle les vraies étoiles se font porter pâles.

L'ambition de Kovalev : être le joueur le plus utile du match des étoiles.

Cela en dit beaucoup sur son esprit d'équipe et ses ambitions.

Si Bob Gainey a bien reçu le message de son joueur, il n'aura pas à négocier en cours de saison un nouveau contrat avec lui, il n'aura même pas à lui faire une offre avant le 1er juillet.

Reste à savoir si beaucoup d'équipes seront intéressées par une étoile d'un soir.

(PM)

dimanche 25 janvier 2009

Formule 1 : Sébastien Rosso.

La Formule 1 vous attire ? Vous vous appelez Sébastien ? Vous avez déjà un pied dans le baquet de la monoplace Toro Rosso.

Sébastien Vettel, Sébastien Bourdais, Sébastien Buemi... Sébastien Who shall be next ?

(PM)

LNH : les analystes du Canadien en séries ?

Les analystes du Canadien s'inquiètent pour le club, nous nous inquiétons pour eux : feront-ils les séries ?

Bien plus que Kovalev ou Plekanec, beaucoup "performent" en-deçà des attentes. Sauront-ils élever leur niveau d'analyse à l'approche des séries ?

Du sang neuf serait bienvenu. Pourtant, aucun n'est retiré sur la galerie de presse y retrouver l'inspiration, encore moins renvoyé dans les mineurs couvrir Hamilton.

Ils nous rapportent trois rumeurs d'échange par soir, mais aucune ne les concerne jamais. A défaut de Lecavalier, pourquoi ne pas importer quelques analystes de Tampa Bay ? Nous avons assez de profondeur au poste pour pouvoir nous départir de certains sans que le niveau de jeu de "La zone" ou "110%" s'en ressente.

Le rendement de certains analystes est si bas qu'on soupçonne une blessure du haut du corps qui nous serait cachée, ou un retour trop rapide d'une commotion cérébrale.

Quand ils laissent tomber les stylos et entament une bagarre, ils prennent à peine de mauvaises punitions sans ranimer l'ardeur des débats.

En avantage numérique contre un collègue esseulé, ils sont incapables de compter.

Malgré leur temps de parole, à la fin de l'envoi, ils ne touchent rien.

Ils s'inquiètent des erreurs mentales des joueurs, nous sommes préoccupés par leurs crampes au cerveau.

(PM)

jeudi 15 janvier 2009

Claude Julien est-il un génie?

On pourrait le croire, à bien considérer les performances des Bruins et les joueurs qu'il entraine. Ou alors, cette équipe est en parfaite adéquation avec l'air du temps. Composée d'honnêtes artisans, qui font où on leur dit de faire, et non de fantasques et talentueux joueurs, capables du meilleur et du pire, sans que l'on puisse s'expliquer le pourquoi et le comment. Un peu comme certains trapézistes du levier financier... Oui, c'est surement cela: bien dans l'air du temps de crise, et du ''back to basics'' inhérent à ces périodes d'humilité forcée, finalement cette équipe des Bruins et son entraineur. Michel Thérien, à Pittsburgh, serait bien avisé d'en prendre de la graine, lui qui, loin de pouvoir faire patiner Savard, Krejci, Ryder ou Ward doit se coltiner Malkin, Crosby, Staal ou Fleury...
Une dernière remarque: Claude Julien ne doit pas voir s'approcher la fin de saison sans une pointe d'appréhension. Après tout, il a déjà brillé en saison régulière, avant de se faire éjecter, comme un malpropre qu'il n'est pas, juste avant les séries d'après saison. C'est vrai qu'alors, on était au New Jersey, que le gars qui l'a jeté s'appelait Lamoriello...et qu'on est maintenant à Boston, en Nouvelle Angleterre.
(G.E.)

jeudi 8 janvier 2009

LNH : la partié, finalement ?

Le 31 décembre 2008 :

-Boston menait l'association de l'est avec 60 points en 37 matches,

-San José menait l'association de l'ouest avec 60 points en 36 matches,

-Buffalo était huitième de l'association de l'est avec 39 points en 37 matches,

-Phoenix était huitième de l'association de l'ouest avec 39 points en 37 matches.

La LNH aurait-elle finalement raison et toutes les inégalités du calendrier finiraient-elles par s'annuler ?

Ou l'apparente parité serait-elle au contraire le produit d'un calendrier destiné à camoufler et contrebalancer les inégalités de niveau entre les associations et les divisions ?

(PM)