dimanche 22 mars 2009

LNH : cachez ces incitations que je ne saurais voir.

Qu'un joueur parie un "quarter" sur un match qui n'implique ni son équipe ni sa conférence, et c'est le suicide professionnel assuré.

Beaucoup plus sûrement que par 10 000 mises en échec illégales ou traits d'esprit sur ses anciennes petites amies.

Pourtant la Ligue accepte -tolère?- que des joueurs offrent des primes de victoire à leurs équipiers lors de matches qui les motivent particulièrement : voir Martin Brodeur, lors de sa visite avec les Devils à Montréal pour égaler le record de victoires en saison régulière de Patrick Roy.

Hormis le fait qu'il paraît actuellement pour le moins incongru de devoir offrir une prime pour battre le Canadien et que Brodeur aura pu se repentir de sa décision en apprenant, presque le lendemain, qu'il devrait verser la pension alimentaire de son ancienne épouse jusqu'en 2020, de telles primes ne sont-elles pas aussi (ou aussi peu) susceptibles d'influer sur le résultat d'une partie que le pari d'un joueur sur un match auquel il ne participe pas ?

C'est au moins une information privilégiée dont ne bénéficie pas le commun des parieurs.

(PM)

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