lundi 29 septembre 2008

Merdique.

Et ô combien merdique. Je veux parler du ''spectacle'' du Grand Prix de Singapour, hier et surtout de la pâmoison, d'aise, des commentateurs de RDS devant le-dit spectacle.
De temps à autre, je joue au jeu vidéo Gran Turismo de Sony. Et le circuit d'hier, avec ses lumières, son kitsch et sa grande roue lumineuse ressemblait furieusement à un décor de ce jeu de console. Super, pour la discipline phare du ''sport'' automobile! Et que les commentateurs de RDS essaient de nous faire partager leur enthousiasme, feint ou réel, devant ce monceau de mauvais goût en dit long sur le respect que suscite le téléspectateur chez le cablo-distributeur. Et accessoirement sur le respect pour le sport, le vrai, chez RDS.
En plus, ce circuit ne présente aucun intérêt; autre que financier, je veux dire.
Pour ceux que ça continue d'intéresser, Alonso a gagné, devant Rosberg et Hamilton.
Une petite reflexion, pour terminer. Quand on regarde ou écoute une émission de télé ou de radio, le produit n'est pas ce que l'on regarde ou écoute; c'est nous, téléspectateurs ou auditeurs, qui sommes le produit.
(G.E.)

jeudi 25 septembre 2008

Ben, dis donc!

La saison de hockey n'a pas encore commencé. Je pensais le contraire, naïf que j'étais, en lisant consciencieusement tous les jours The Gazette, le Canadien y ayant fait au moins trois fois la une depuis dix jours. Dans Lawrence of Arabia, un cheik, joué par Anthony Quinn, s'affirme la ''fontaine de son peuple'', pointant plus sur sa fonction redistributrice que prédatrice. Le Canadien est-il la fontaine du peuple folliculaire, en notre bonne ville? Et sur qui, rien ne se créant, exerce-t-il sa fonction prédatrice?
À part ça, un bon 0-0 des familles, dans un match de l'Impact, nous rappelle que la magie du foot se paie aussi d'insondable ennui.
Pour terminer, grande nouvelle: un grand prix de nuit, cette fin de semaine à Singapour. La grande nouvelle, c'est ''nuit''. À vingt, ou presque, grands prix par saison, avec, presque, toujours les mêmes devant, et les mêmes derrière, on rame fort pour passionner le peuple. Et on ne le retient plus devant son téléviseur qu'à force de ''nouvautés''. Le produit formule 1 me semble en fin de cycle, en Occident, et le meilleur marketing ne peut que masquer, sans les effacer, les outrages du temps.
(G.E.)

lundi 15 septembre 2008

Domenech-Dunga : même combat.

La France bat la Serbie 2-1. Dommage. Une victoire à la Pyrrhus, ou à la Domenech : l'équipe en prend pour deux ans de plus avec son gérant d'estrade pour de vrai et perd peut-être son billet pour l'Afrique du sud (enfin, dans ce groupe, même avec Domenech, pas facile d'égarer son billet...).

Le Brésil bat la Bolivie... 0-0 à 11 contre 10, mais Dunga, ancien joueur à peine plus poète que Domenech, mais avec un autre palmarès, ne compte pas tirer sa révérence.

Les Brésiliens sont distraits, mais de là à égarer leur billet pour l'Afrique du sud, cela semble presque "Mission impossible", encore plus que perdre 0-0 à domicile contre la Bolivie.

Domenech, Dunga : les anciens défenseurs défendent leurs bouts de gras; logique.

(PM)

jeudi 11 septembre 2008

Pas dommage...

Au tour de la Formule 1, maintenant. Je veux parler du déclassement de qui vous savez lors du dernier Grand Prix, celui de Belgique, sur Le Circuit de l'année en F1. Rappel des faits: Raikkonen et Hamilton sont à la lutte avant la Chicane de l'Arrêt d'Autobus, Hamilton freine un poil trop tard, Raikkonen défend sa position (il est devant Hamilton et premier à ce moment là), ferme la porte, et Hamilton est forcé de court-circuiter la chicane. Il reprend sa place derrière Raikkonen et le surprend au freinage suivant...on connait la fin de l'histoire.
Sauf que, retour sur ''il reprend sa place derrière Raikkonen...'': c'est là que ça devient intéressant. En fait, il n'a pas repris, ''vraiment'', sa position initiale; il s'est placé dans une position éminemment favorable, quasi côte à côte avec Raikkonen et hors des turbulences de sillage, avant l'attaque du freinage suivant, pour l'Épingle de la Source; position qu'il n'aurait pas pu obtenir en prenant correctement la chicane précédente.
Je pense que la décision des commissaires est sage. Pour au moins une bonne raison. La Chicane de l'Arrêt d'Autobus n'est pas la seule des circuits de F1. Et les occasions de ''je loupe mon freinage, mais reprend ma position derrière, cependant quasi côte à côte, mon adversaire'' nombreuses. À Monza dans trois jours, pour commencer. Et on peut gager qu'une épidémie de freinages un poil tardif avant chicane aurait éclos. Ce qui aurait forcé les organisateurs à rendre les dégagements et abords des chicanes moins accueillants; ce qui aurait nuit aux budgets des écuries, et accessoirement, à la sécurité des pilotes.
Il n'en demeure pas moins que la sanction est dure. Mais Hamilton a peut-être pâti de son image polie et tout en contrôle. On a pu aisement voir dans son geste une ''piraterie civilisée'', un exemple de perfidie bien élevée d'un sujet d'Albion.
Personnellement, j'y vois la même aptitude à craquer sous la pression, sous couvert d'indomptable courage et de volonté de ne pas reculer, que celle démontrée voilà presqu'un an lors des Grands Prix de Chine et Brésil. Inquiétant.
(G.E.)

Dommage...

Parlons foot, enfin, soccer. Pour ne pas changer. L'équipe de France a gagné hier soir contre celle de la Serbie. Moyennant quoi, le mage-histrion-sélectionneur de l'équipe reste en place. Bon, c'est vrai, cette fois-ci, on jouait à onze contre onze, alors qu'au Prater, enfin Ernst Happel Stadion, les pauvres français étaient à peine plus de dix à jouer contre une équipe où ils étaient presque douze; et grands, en plus. Comme le sport peut être injuste...
(G.E.)

jeudi 4 septembre 2008

Éclairant

Je veux parler du ''cas'' Laraque, et de sa non présence ''remarquée'' au tournoi de golf du Canadien.
Commençons par sa non présence. Ça va nous ''déniaiser'' sur le fonctionnement des RP dans un club pro et quasi centenaire:
-Le club donne des raisons alambiquées à l'absence de Georges Laraque.
-Ne se contentant point de ces explications convenues, un journaliste appelle le joueur chez lui.
-Celui-ci déclare: j'haïs (prononcer ha-hi) ça, moi, le golf. Pis y'a Pierre Boivin (le DG du club?) qui m'a dit que c'était ben correct si je restais chez nous.
Je sais pas vous, mais moi, je l'aime déjà Georges Laraque.
Continuons par remarquée. Un gars de cinquième trio manque un événement caritativo-mondain, et des journalistes sont là pour le remarquer... Y z'ont rien d'autre à f..e les journalistes sportifs de Montréal, que de suivre le Canadien, sur l'ile de Montréal ou dans ses environs immédiats? Même quand le club ne joue pas? Pour en rajouter, Alex Tanguay, quand il a vu la meute, a demandé (à la blague?) si on était en séries d'après-saison.

Petite question. Combien le Canadien ''nourrit-il'' de journalistes sportifs dans cette ville?
Petite question subsidiaire. Quelle est la probabilité de collusion entre le club et ces (ses?) ''obligés''?
(G.E.)

P.S. Il parait que le meilleur à ce tournoi a été Kovalev qui a fait 72. Ce serait déjà pas mal qu'il atteigne ce total cette saison.


Comme un coup de mou!

Je n'avais rien à dire sur les J.O., ayant choisi de ne pas les regarder; pour de basses raisons idéologiques ou de hautes raisons humanistes, au choix. J'espérais du juteux hors J.O.; las, rien à se mettre sous la dent, jusqu'à hier, ou avant-hier.
Et là, paf! Une nouvelle sidérante, que dis-je, une rumeur enchanteresse, a fait surface! Mat Sundin pourrait venir jouer au Canadien! Ça c'est du juteux, du nouveau! Et Koivu, qui n'était pas au tournoi de golf du Canadien, c'est pas de la nouvelle ça? Et Laraque, le nouveau fier à bras, qui n'y était pas non plus, à ce tournoi de golf?

Non? Bon, d'accord, comme un coup de mou en cet été qui se termine comme il eut dû commencer...
(G.E.)