mercredi 29 avril 2009

LNH : nul ne peut prétendre avoir toujours tort...

Même moi...

Après avoir erré profond sur un effondrement total de Tim Thomas face au Canadien et un rebond symétrique de Price, j'ai presque été prescient sur :

-les "absences" coûteuses de Lundqvist,
-l'éclipse totale de Théodore,
-la forme de Cam Ward (ça nous rajeunit-t-y pas de 3 ans?),
-la méforme de Brodeur qui, à force de se répéter, saisons après saison, en série, mérite sans doute, quoi qu'il en coûte à certains, le nom de déclin.

Et maintenant ?

On souhaite bien du bonheur au Red Wings avec à nouveau les Ducks sur les bras et surtout "in the face" et on est heureux de ne pas s'appeler Osgood. Mais, bon, la bulle de Hiller explosera peut-être un jour ou l'autre.

On ne serait pas surpris non plus que le vainqueur de l'affrontement entre les 2 derniers tenants de la Coupe Stanley inscrive à nouveau son nom sur le trophée.

Les Bruins face aux Hurricanes ? On leur souhaite bien du plaisir aussi. Les Hurricanes n'avaient pas déjà tiré de l'arrière 1-3 contre le Canadien au premier tour des séries il y a 3 ans ? Vous vous rappelez comment ça s'est fini ?

Et, puis, après le Canadien et 10 jours de vacances, pas facile de se réveiller à temps pour ne pas lâcher le premier match.

Canucks-Blackhawks ? Luongo l'eportera sur Khalibulin; aux points ou par KO ? En cas de KO, bonne chance à Huet s'il doit abandonner le confort de son banc pour la glace.

Capitals-Penguins ? Une autre histoire de bulle, pour Varlamov, et, plus généralement, de montagnes russes : une série sans queue ni tête et, en prolongation de la 7ème partie, Ovechkin portera le coup de grâce, à moins que les Capitals aient été balayés en 4...

Une certitude : la glace sera dans l'eau chaude.

Une autre : le Canadien a bien fait de tirer sa révérence au 1er tour. Avec les bleus qu'il aurait pris au moral -et sur le reste du corps- au second tour, son nouveau plan quinquennal de reconstruction aurait risqué de finir en ruines avant la pose de la première pierre.

(PM)

Retour

Et acte de contrition: ce que j'avais pronostiqué, Boston en 5, Rangers en 6, Caroline en 7, Pittsburgh en 5, San Jose en 7, Detroit en 4 (2,3,4, astuce), Vancouver en 5 et Calgary en 7.
Un 5 sur 8 global, pas terrible, et un 2 sur 8 l'exactitude, Detroit en 4 et Caroline en 7, pas terrible encore.
Nouveaux pronostics:
Caroline en 6
Pittsburgh en 5
Detroit en 6 (Mais là, c'est du pile ou face et dépend quasi exclusivement des gardiens)
Vancouver en 7

Plus c'est long...

...huit mois que ça dure! On cause ici de la rétention d'information concernant le dopage au (à la?) CERA, EPO de troisième génération, aux Jeux de Pekin. Huit mois! Et ceux que l'on a chopé ne sont pas que des deuxièmes couteaux: un médaillé d'or, un médaillé d'argent, et qui d'autre encore? Enfin, l'Équipe peut souffler! Y'a pas de Français dans le tas.
Au base ball, c'est pas fini tant que c'est pas fini. Aux J.O., c'est plus fort: c'est pas fini, jamais fini, même quand c'est fini.
(G.E.)

samedi 25 avril 2009

La limite des vitamines

Lors du match numéro 5 de la série Pittsburgh-Philadelphie, on voyait souvent 3 joueurs des Flyers dans la ligne de tir des joueurs des Pingouins. Aujourd'hui, Gonchar, sur ce qui est devenu le but gagnant a eu, au bas mot, 4 secondes pour armer son tir et le décocher, depuis la ligne bleue. Ce qu'a finement souligné un commentateur de RDS, Norman Flynn, je crois.
Au fait, il parait que l'association des joueurs est d'accord pour accepter les contrôles anti dopage...mais pas durant l'inter-saison, ni durant les séries éliminatoires, au nom...de la vie privée et de son nécessaire respect.
Et le respect des stand up comics, à qui la NHLPA pique malicieusement la pratique?
(G.E.)

vendredi 24 avril 2009

LNH : le crime n'a pas payé.

Il y a quelque chose de plaisant dans le balayage du Canadien par les Bruins : il est moral.

Ses crimes sont venus hanter Bob Gainey.

Il avait congédié Claude Julien et pris sa place sans améliorer en rien l'équipe.

Il a congédié Carbonneau et pris sa place et espéré tirer les marrons du feu et s'est brûlé une fois de plus.

Un homme averti en vaut deux ? Pas toujours.

(PM)

jeudi 23 avril 2009

LNH : l'exception qui confirme la règle ?

Il est désormais en général admis que le congédiement d'un entraîneur ne signifie en aucun cas qu'il est mauvais : il est juste le plus commode des boucs émissaires.

Même si d'autres facteurs que le changement d'entraîneur méritent d'être pris en compte, le subit retour de fortune des Penguins de Pittsburgh interpelle : se pourrait-il, même si les entraîneurs francophones sont tabous, que Michel Therrien soit vraiment nul ?

(PM)

LNH : là où nous sommes tous morts, sauf, paraît-il, les grandes équipes.

Il est de bon ton de louer la vision de long terme de Bob Gainey.

Il en est sans nul doute le premier et principal -unique?- bénéficiaire et en use avec la même efficacité -mais plus d'élégance- que Christian Laporte dans ses années à la tête de l'équipe de France de rugby.

Le long terme est l'horizon du presbyte et le pays des rêves : le Canadien gagnera toujours la Coupe Stanley de dans 5 ans comme le 15 de France préparait -prépare?- toujours la Coupe du Monde de dans 4 -8?- ans.

Dans la vulgarité du court-terme, les deux équipes continueront à recevoir des volées qui prouveront qu'elles sont sur la bonne voie.

(PM)

LNH : a fine mess.

Passé la formalité de l'élimination aux mains des Bruins, pour le Canadien commence enfin la vraie saison.

Elle promet d'être excitante.

Si les planètes s'alignent comme le club le mérite, le Canadien pourrait se réveiller le 1er juillet sans propriétaire, sans DG, sans entraîneur, sans joueurs.

Les grosses pointures de la ligue hésitaient déjà à venir à Montréal ?

Avec un propriétaire en sursis de liquidités, pourquoi s'y risqueraient-elles maintenant ?

Gainey va mener les négociations avec les joueurs autonomes ? Au nom de qui ? Avec quel argent ?

Le Canadien passera-t-il l'été en standby dans l'attente d'un nouveau propriétaire pour se reconstituer à l'automne une équipe de bric et de broc ?

10 joueurs autonomes sans compensation : l'opportunité pour un nouveau propriétaire de faire table rase du passé.

Ou l'administration en place liera-t-elle les mains de la suivante par une volée de nouveaux contrats ?

Et les candidats au Canadien, Serge Savard au premier chef, le seront-ils encore si c'est pour hériter d'un nouveau plan à 5 ans de Bob Gainey ?

(PM)

LNH : le pigeon du Canadien.

George Gillett cherche un pigeon à 400 millions de dollars : un investisseur minoritaire dans ses franchises sportives qui paiera ce -juste- prix pour le droit de se taire.

George Gillett rêve-t-il en couleurs ou connaît-il de l'argent assez sale pour y voir une opportunité de se blanchir ?

(PM)

LNH : qui veut pas peut pas.

Qui veut peut pas toujours, mais qui veut pas peut très rarement.

Votre serviteur a sérieusement erré sur la capacité de rebond du Canadien.

Mais ce qui manquait contre les Bruins, était-ce la capacité de rebond, ou la volonté de rebond ?

Plus encore que des joueurs majeurs, manquait sur la glace la volonté d'y passer plus de temps : le Canadien avait la tête au golf, ou aux négociations, ou au déménagement.

(PM)

mardi 21 avril 2009

Pas joli, joli

Je ne parle pas de la performance du Canadien hier soir. Je parle de celle du cénacle de beaux esprits qui ont animé l'émission l'Antichambre, après le match d'hier soir, justement. Cénacle tellement classieux que Michel Thérien apparaissait comme un ilot de retenue et de grâce au milieu de cette tourbe populo-raciste de petits blancs: un autre Thérien, Gaston je crois, se permettant de rabaisser les mérites du gardien des Ducks, car "il est Suisse et je connais les Suisses, ils ne sont pas compétiteurs", les autres présents peinant à exciter les foules sur "la surprise de voir Price débuter le match", et le "multiplex" en direct du bistrot (j'ose espérer en l'espèce qu'il ne s'agit pas de pub mais de fidélité pour aider un vieil ami dans le besoin) d'une ex-gloire du hockey, mais pas de la gastronomie ce me semble, pour couronner le tout...
Pas joli, joli non plus le lynchage qui semble se préparer contre Price, certes pas très bon, mais agé de 21 ans à peine.
Pas intelligent non plus le mépris dans lequel Gainey tient Halak. Combien pourra-t-on aller chercher contre cet honnête joueur qui se lassera un jour du peu de cas que l'on fait de son honnête travail, et qui aura raison de ne rien devoir au Canadien même lorsque Gainey aura été foutu dehors?
Gainey foutu dehors? Ce pourrait être ça finalement le grand oeuvre de cette saison du centenaire.
(G.E.)

dimanche 19 avril 2009

Allons bon!

Après les arrivées sous drapeau jaune, le départ sous drapeau jaune en formule 1. Je suis pourtant bon public pour les courses de bagnoles; mais là je commence à me lasser.
(G.E.)

jeudi 16 avril 2009

Et si c'était le moment?

Le moment d'en finir avec cette ridicule manie, à ce niveau là une règle peut être qualifiée de manie, de donner le premier choix de repêchage au dernier de la ligue. Je parle de la NHL/LNH. Après tout, en raison du plafond salarial, pourquoi récompenser l'incompétence, la jobardise ou l'appétit immodéré de lucre? Pourquoi risquer de détruire une prometteuse carrière en expédiant un jeune prodige chez les Islanders, à Tampa Bay ou à Denver?
Il me semble que le dernier vainqueur de la Coupe Stanley était aussi l'équipe à la plus petite masse salariale. Pourquoi ne pas récompenser l'habileté, l'intelligence, le savoir faire? Qu'y aurait-il d'injuste, compte tenu du plafond salarial encore, à donner au dernier vainqueur le premier choix, au finaliste le deuxième, et ainsi de suite jusqu'au dernier de la saison régulière? Cela pimenterait la saison, jusqu'au dernier match, même pour les équipes exclues des séries.
Mais bon, les habitudes sont comme les dents. Bonnes ou mauvaises, elles sont douloureuses à extraire.
(G.E.)

mercredi 15 avril 2009

Place au business

Ce matin, la court d'appel de la FIA a jugé que le truc qui équipait les Brawn, Toyota et Williams, jugé conforme en Australie, l'était bel et bien, légal. Ce truc, un extracteur d'air, appendice aérodynamique donc, a fait couler beaucoup d'encre, de salive, et accessoirement d'air. Maintenant, il va faire couler beaucoup d'un autre fluide: du pognon. Il se murmure en effet que l'adaptation de ce bidule sur les F1 en étant dépourvues va aller chercher dans les 40 millions d'euros. Mais enfin, le gros de la crise financière semblant derrière nous, que sont 40 millions?
Place au business donc. D'autant qu'on pourrait revoir des F1 à Montréal en 2010. Elle est pas belle, la vie?
(G.E.)

lundi 13 avril 2009

De l'inanité...

Le 10 octobre dernier, je m'étais avancé à pronostiquer les classements, sections et conférences, de la NHL/LNH. Résultat? Pas terrible.
6 équipes, dans les séries, sur 8 prévues dans l'Est. Aucune bien classée dans le classement de la conférence, une seule bien classée, facile, Washington, dans sa section.
5 équipes sur 8 dans l'Ouest. 2 bien classées, section et conférence, facile là encore, San Jose et Detroit.
Bref, je le ferai(s) plus...jusqu'à la prochaine fois.
Pas plus tard que tout de suite.
Boston en 5,
Rangers en 6,
Caroline en 7, et merci les arbitres,
Pittsburgh en 5
San Jose en 7, et ben maganés à part de tça,
Detroit en 4,
Vancouver en 5,
Calgary en 7, et pas plus cabossés qu'à l'ordinaire.
Et à dans quelques jours pour l'acte de contrition.
(G.E.)

dimanche 12 avril 2009

LNH : le choix du Président ?

Heureux vainqueurs de la Coupe du Président, les Sharks de San Jose ont mérité pour leur peine un joli cadeau empoisonné : le droit d'accueillir en première ronde des séries les Ducks d'Anaheim.

Des requins ne devraient certes faire qu'une bouchée de canards qui ne sont même plus puissants, mais il y a là de quoi vous dégoûter de trimer toute une saison régulière pour le droit théorique d'affronter l'adversaire le plus faible de votre conférence.

On saura en tout cas vite si les requins 2009 sont d'une autre race que leurs prédécesseurs qui supportaient mal le printemps.

Certains suggèrent que le premier de l'association choisisse dans ses 7 suivants son adversaire du premier tour, et ainsi de suite.

Pourquoi pas, même si cela ouvrirait la porte à d'autres formes de "poetic (in)justice" : quid si le 1er choisit d'affronter son dauphin qui avait justement travaillé pendant 82 matches pour être sûr de l'éviter ? quid, plus encore, s'il est éliminé par la victime qu'il s'était choisi ? Un entraîneur pourrait enfin remporter le trophée Jack Adams et perdre son job dans la même semaine.

(PM)

samedi 11 avril 2009

LNH : extension du calendrier de la parité ?

Sur un match, la "parité" revendiquée par la LNH est un fait accompli : un bon soir, n'importe quelle équipe peut battre n'importe quelle équipe ; un mauvais soir, n'importe quelle équipe peut perdre contre n'importe quelle équipe.

Mais la parité survit-elle à une série de 7 matches ?

Force est d'admettre qu'à l'orée des séries, au moins sur le papier et au moins à l'est, tout semble possible.

Aucune équipe n'inspire la confiance d'une Sécurité Sociale, même déficitaire.

Pourquoi ? Les gardiens.

Les Bruins : Tim Thomas a tout à prouver en série, plus encore si c'est contre le Canadien.

Les Capitals : José Théodore... Inutile d'en écrire plus.

Les Devils : même si aucun Québécois n'acceptera d'ouvrir les yeux sur cete réalité, il a été chancelant en séries lors des deux dernières saisons et l'euphorie de son retour au jeu a vite pris l'eau. Les performances de Clemmensen n'avaient peut-être rien de surprenant : les Devils jouent pour leur gardien.

Les Penguins : Fleury est volatile comme la Bourse ou, parfois, comme un manchot.

Les Flyers : idem à propos de Biron.

Les Rangers : Lundqvist au bord de l'épuisement physique et moral ?

Les Hurricanes : l'exception qui confirme à nouveau la règle ? Cam Ward de retour dans sa bulle de Coupe Stanley ?

Le Canadien : le point d'interrogation ? Price avec une pression nulle, presque incapable de décevoir ; Halak, avec une pression négative, si Price parvenait malgré tout à décevoir.

Alors, créer la surprise une fois ? Presque à la portée du premier venu.

Mais 4 fois sur 7, une autre paire de manches et une surprise d'une autre taille : XXL.

(PM)

LNH : non au rideau de fer.

20 ans après le mur de Berlin, il est grand temps que tombe -ou plutôt se relève ?- un autre rideau de fer : celui entre l'est et l'ouest.

Qu'enfin, pendant les séries, tout le monde puisse rencontrer tout le monde, dès le premier tour, qu'on n'ait plus à attendre la Coupe Stanley pour un affrontement entre l'est et l'ouest -quitte d'ailleurs à ne plus en avoir en coupe Stanley : pourquoi pas une série finale entre Detroit et San José ou Boston et Montréal ?-.

La géographie a bon dos : Detroit est beaucoup moins loin de Montréal que d'Anaheim, Chicago de Pittsburgh que Vancouver.

Ce serait même peut-être un moyen d'égaliser les chances : les équipes de l'ouest n'auraient plus le monopole des longs voyages et des décalages horaires.

A trop se répéter, les affrontements entre rivaux historiques des ligues majeures nord-américaines -baseball, basket ball, football américain... hockey...- finissent par radoter.

(PM)

LNH : les yeux de Chimène.

Vous êtes candidat à l'achat d'un club de la LNH ?

Première leçon : suivez l'exemple de Québécor, écrivez-en le plus grand bien.

Québécor lorgne le Canadien, "Le journal de Montréal" écrit sans rire, après la défaite à un point du club à Boston, que l'équipe "entre par la grande porte" dans les séries.

Si vous êtes fan du Canadien, vous savez où trouver une couverture encore plus objective que de coutume des prochains matchs.

(PM)

????

Étonnante, la réaction de Pat Mc Quaid, le président de l'UCI, union cycliste internationale, dans la controverse entre Lance"Cyborg"Armstrong et l'AFLD, l'agence française de lutte contre le dopage. On se souvient que Lance Armstrong avait lanterné les médecins, prétextant une douche, pour retarder un controle (antidopage) de cet organisme le 17 mars dernier. Pendant que lui prenait une douche, son agent vérifiait que les médecins présents avaient bien autorité, et étaient bien mandatés, pour effectuer le controle. Enfin, c'est ce qui se disait à l'époque.
Hier, le sus-nommé Mc Quaid a dit à la BBC que l'agent de Lance lui avait téléphoné pour savoir si l'AFLD avait bien autorité d'effectuer ce controle. Et maintenant, Pat Mc Quaid accuse l'agence de manque de professionalisme, car les médecins préleveurs se sont "exprimés dans la presse".
Merveilleux monde du sport, dans lequel un président de fédération internationale répond personnellement à des agents de joueurs, dans un délai de vingt (20) minutes, pour les éclairer, et les rassurer.
Superbe, la démonstration de micro-management, et la confiance exprimée envers des scientifiques. Non es-qualité, remarquons le subtil distingo, mais pour d'autres et invérifiables raisons (ils se seraient, eux et pas d'autres, "exprimés dans la presse").
Questions: Qui a voté pour Mc Quaid lors de son élection? Qui a voté pour (élire) ceux qui ont eu le droit de voter pour Mc Quaid?
Mais surtout: qui c'est, ce c..?
(G.E.)

mercredi 8 avril 2009

LNH : death wish.

Les équipes déjà qualifiées pour les séries passent leurs derniers matches à espérer qu'elles ne creusent pas leur tombe.

Aident-elles à éliminer les bonnes équipes ? N'aident-elles pas à qualifier les mauvaises, qui leur feront payer au prix fort leur générositée en série ?

Quel sera l'objectif des Bruins demain contre le Canadien ?

Les battre à tout prix dans l'espoir très faible de les sortir des séries ?

Les battre pour les retrouver en série ? et régler les comptes de l'an passé, au risque de perdre ses moyens sous le poids de la vieille haine et succomber à nouveau ?

Reposer leurs meilleurs joueurs, éviter une blessure, laisser la victoire et peut-être la 7ème place au Canadien, pour ne pas les croiser en première ronde ?

(PM)

LNH : un détail.

Il se répète partout que l'achat du Canadien est une bonne affaire, puisque l'équipe et le centre Bell gagnent de l'argent.

Rappelons toutefois un détail -ou enfonçons une porte peut-être moins ouverte aux yeux de certains qu'elle le devrait- : la qualité d'une affaire dépend de son prix d'achat.

(PM)

lundi 6 avril 2009

Manger à tous les rateliers

Pourquoi fait-on courir des Formules 1 en Malaisie à des heures indues?

Première partie de la question, "courir en Malaisie".

Que cela soit pour la Malaisie, la Turquie, la Chine ou Singapour, je pense que l'on doit à la générosité et à la grandeur d'âme de Mosley, Ecclestone et autres grands manitous du sport automobile de voir courir des F1 dans des pays sans tradition de sport auto. Ces braves apôtres, à la vocation véritablement missionnaire, font découvrir cette merveilleuse activité à des gens qui vont s'en emmerveiller d'ici peu.

Deuxième partie de la question, "heures indues".

Là, je pense que les grands sportsmen ci-dessus mentionnés atteignent au sublime. Si l'on court là bas à la nuit tombante, c'est pour que le sportif occidental, qui compose l'essentiel du public télévisuel de la F1, ait le temps, revenu de son long jogging matinal, de prendre une douche avant de regarder le départ du Grand Prix, à 11 heures sur le continent, à 10 heures en Grande Bretagne.

Des philanthropes animés de zèle missionnaire, les bonzes de la FIA, de la Foca, de la Fota, etc.. Et dont "on" médit...O tempora, o mores.

Toute tentative d'explication pour d'autres raisons (subventions gouvernementales par ici, autorisation de la pub sur le tabac par là, grosses redevances télévisuelles moyennant horaires confortables ailleurs, etc.) serait le fruit de spéculation d'hommes de peu de foi.

(G.E.)

PS: Deux grands Prix, deux arrivées sous le drapeau jaune. Bientôt la caravane du Tour de France sera plus divertissante qu'un Grand Prix...

dimanche 5 avril 2009

Formule 1 : comedy of errors.

Le GP de Malaisie devait se courir en fin d'après-midi pour les besoins des diffuseurs TV européens.

Bien sûr, cela avait un inconvénient : c'est souvent en fin d'après-midi qu'il pleut -fort- en cette saison en Malaisie.

Bien petit prix climato-sportif à payer pour optimiser des retombées commerciales.

Certains pilotes au coeur mal accroché ou sans contrat publicitaire avec un lunettier en appréhendaient un second : ils n'aimaient pas conduire face au soleil couchant.

Du moins risquaient-ils peu d'être confrontés de manière simultanée aux deux problèmes.

La pluie l'a emporté sur le soleil. La course a dû être interrompue.

Belle réussite sportive, belle réussite commerciale.

L'incertitude de la F1 est aussi grande que celle du sport mais moins glorieuse.

(PM)

vendredi 3 avril 2009

Formule 1 : plus ça change, moins ça...

Le déclassement de Lewis Hamilton en Australie le confirme, un grand prix de Formule 1 et une course cycliste, c'est du pareil au même.

"It ain't finished until it's over" et Lycée de Versailles, c'est-à-dire :

-pour une course cycliste, rien n'est joué avant les résultats des contrôles anti-dopage,

-Pour un grand prix de Formule 1, personne (sauf peut-être Bernie Ecclestone) ne connaît le résultat avant la fin des enquêtes des commissaires et leur décision.

Ne parlons même pas des appels, contre-appels etc.

Et, bien sûr aussi, dans les 2 -et quelques autres ? tous?- "sports", tout le monde ment.

(PM)

mercredi 1 avril 2009

LNH : the Gainey touch.

Qu'a apporté Gainey au Canadien ?

Un retard de 5 matches dans son rebond.

Afin qu'il ne débute pas trop tôt et puisse, qui sait?, durer jusqu'à la Coupe Stanley.

"Chi va piano va sano e va lontano", comme disent les frères K., qui réservent leur rebond pour le 7ème match de la finale ?

Sans compter que tout vient à point à qui sait attendre.

Wait and see, donc.

(PM)

Patinage artistique : nouvelle vague.

Les récents championnats du monde ont démontré qu'il restait possible en 2009 de patiner sur le concerto d'Aranjuez ou le Boléro de Ravel sans être pénalisé par le jury et de remporter le titre avec sur le dos un costume de garçon de café.

Tout ceci dans le cadre de l'épreuve dite "libre".

La créativité n'est pas un vain -mais peut-être un vilain?- mot.

(PM)