samedi 11 avril 2009

LNH : extension du calendrier de la parité ?

Sur un match, la "parité" revendiquée par la LNH est un fait accompli : un bon soir, n'importe quelle équipe peut battre n'importe quelle équipe ; un mauvais soir, n'importe quelle équipe peut perdre contre n'importe quelle équipe.

Mais la parité survit-elle à une série de 7 matches ?

Force est d'admettre qu'à l'orée des séries, au moins sur le papier et au moins à l'est, tout semble possible.

Aucune équipe n'inspire la confiance d'une Sécurité Sociale, même déficitaire.

Pourquoi ? Les gardiens.

Les Bruins : Tim Thomas a tout à prouver en série, plus encore si c'est contre le Canadien.

Les Capitals : José Théodore... Inutile d'en écrire plus.

Les Devils : même si aucun Québécois n'acceptera d'ouvrir les yeux sur cete réalité, il a été chancelant en séries lors des deux dernières saisons et l'euphorie de son retour au jeu a vite pris l'eau. Les performances de Clemmensen n'avaient peut-être rien de surprenant : les Devils jouent pour leur gardien.

Les Penguins : Fleury est volatile comme la Bourse ou, parfois, comme un manchot.

Les Flyers : idem à propos de Biron.

Les Rangers : Lundqvist au bord de l'épuisement physique et moral ?

Les Hurricanes : l'exception qui confirme à nouveau la règle ? Cam Ward de retour dans sa bulle de Coupe Stanley ?

Le Canadien : le point d'interrogation ? Price avec une pression nulle, presque incapable de décevoir ; Halak, avec une pression négative, si Price parvenait malgré tout à décevoir.

Alors, créer la surprise une fois ? Presque à la portée du premier venu.

Mais 4 fois sur 7, une autre paire de manches et une surprise d'une autre taille : XXL.

(PM)

Aucun commentaire: