dimanche 29 mars 2009

LNH : plus longue la chute, plus haut le rebond ?

Le Canadien, presque malgré lui, est sur le rebond.

Même si ses partisans aiment se faire peur, il sera des Séries.

Etant des Séries, il (re)devient un candidat aussi crédible que n'importe quel autre -et plus que certains- à la loterie de la Coupe Stanley.

Pourquoi ?

Parce que, comme toujours à cette époque de l'année, le meilleur hockey est pratiqué par les équipes déjà éliminées ou qui le seront : aucune équipe de tête, que son ralentissement soit voulu ou non, n'inspire une confiance aveugle.

Parce que, vu d'où il remonte et ce qu'il a entendu, le Canadien n'a vraiment plus rien à perdre, ni aucune pression.

Parce qu'après la pluie vient toujours le beau temps et le Canadien a joué mal si longtemps que, même à son corps défendant, il va entrer en force en Séries.

Parce qu'il est sûr de ne rencontrer aucune équipe de l'ouest avant la finale de la Coupe Stanley et que celle-ci sortira sans doute passablement amochée des rondes précédentes.

Prudence toutefois, il ne faudrait pas que le Canadien s'emballe trop tôt. Une huitième place serait idéale si, comme ce semble devoir être le cas, Boston conserve la tête de la conférence est.

Il ne serait pas déraisonnable de parier sur le Canadien contre les Bruins en première ronde, pourquoi pas en 6 parties, si le naturel de Tim Thomas contre le Tricolore revient au galop donner des mauvais buts et que Price arrête quelques rondelles.

(PM)

LNH : le syndrome AIG ?

Chaque semaine, "La presse" note les joueurs du Canadien.

Le bulletin du 22 mars portait le titre "Le Canadien au fond du baril", certes suivi d'un point d'interrogation.

L'équipe avait obtenu un pathétique point en trois pathétiques parties. Performance pathétique donc, ou au moins en dessous de la moyenne.

Pourtant, les notes des joueurs variaient de 8,3 -Maxim Lapierre- à 5,8 -Georges Laraque-.

Sur 10, pas sur 100.

Que devraient-ils faire pour mériter une note en dessous de la moyenne ?

Sur cette base, Henri-Paul Rousseau méritait sans doute au moins un 7,0 pour son dernier exercice à la tête de la Caisse.

Et les cadres d'AIG, loin de rembourser leur bonus, devraient exiger son augmentation.

(PM)

samedi 28 mars 2009

Est-ce ici le lieu?

Le lieu de parler de Formule 1; dont la saison 2009 démarre cette fin de semaine en Australie. La question mérite d'être posée, tant l'amas de plaintes des écuries, les unes contre les autres, me semble faire ressortir cette activité, la F1, plus à l'actualité juridique qu'aux nouvelles sportives. La suite de cette passionnante saga dans les posts de jurisblog?
Provisoirement, les Brawn F1, ex Honda, tiennent les deux premières positions sur la grille de départ; Les deux Toyota étant reléguées en fond de grille pour truc non conforme. Je dis truc, car le terme est assez générique et décrit, faute de mieux, le bordel né des interprétations d'un réglement totalement mal foutu.
Vive le sport!
(G.E.)

dimanche 22 mars 2009

LNH : le Canadien vendu "short" ?

A propos de paris, il serait peut-être urgent d'autoriser, voire d'obliger, les joueurs du Canadien à miser leur salaire sur des victoires de leur équipe.

Le prochain "scoop" de La Presse nous apprendra-t-il que tous les futurs joueurs autonomes de l'équipe ont, via le "mafieux" des frères K, vendu le Canadien "short" -et même en dehors des séries- pour s'assurer un petit coussin financier au cas où Gainey leur refuserait en fin de saison le contrat juteux qu'il ne voulait pas négocier durant celle-ci ?

(PM)

LNH : cachez ces incitations que je ne saurais voir.

Qu'un joueur parie un "quarter" sur un match qui n'implique ni son équipe ni sa conférence, et c'est le suicide professionnel assuré.

Beaucoup plus sûrement que par 10 000 mises en échec illégales ou traits d'esprit sur ses anciennes petites amies.

Pourtant la Ligue accepte -tolère?- que des joueurs offrent des primes de victoire à leurs équipiers lors de matches qui les motivent particulièrement : voir Martin Brodeur, lors de sa visite avec les Devils à Montréal pour égaler le record de victoires en saison régulière de Patrick Roy.

Hormis le fait qu'il paraît actuellement pour le moins incongru de devoir offrir une prime pour battre le Canadien et que Brodeur aura pu se repentir de sa décision en apprenant, presque le lendemain, qu'il devrait verser la pension alimentaire de son ancienne épouse jusqu'en 2020, de telles primes ne sont-elles pas aussi (ou aussi peu) susceptibles d'influer sur le résultat d'une partie que le pari d'un joueur sur un match auquel il ne participe pas ?

C'est au moins une information privilégiée dont ne bénéficie pas le commun des parieurs.

(PM)

LNH : les points bonbons sur la route des séries.

Il sera intéressant -et peut-être révélateur- à la fin de la saison régulière de vérifier si les points bonbons des défaites en prolongation ou en fusillade ne se sont pas multipliés dans le dernier droit.

Surtout dans les parties entre équipes de conférences différentes.

Si c'était le cas, hasard ? collusion ? intérêt bien compris ? peur de perdre -ou de gagner- ?

(PM)

LNH : the Chicago Black Holes.

Ils viennent certes de gagner un match -un cadeau royal des L.A. Kings-, mais les Chicago Blackhawks font la vie dure au Canadien pour le prix de la plus belle chute libre.

Malgré ses efforts, le Canadien aura du mal à rater les séries -en tout cas leur début.

Si les Blackhawks arrivent à se mettre en vacances d'ici 10 matches, ce sera tout un exploit : digne des Mets de la saison 2006-2007.

Les Blackhawks ont congédié Savard avec 4 matches joués en saison régulière, congédieront-ils Quenneville avec 4 matches à jouer ?

Qui plonge presque aussi vite que Price depuis le match des étoiles ?
Qui répugne encore plus à devenir pour de bon gardien numéro 1 qu'Halak ?
Qui mérite le prix du meilleur équipier ?

Huet qui a gardé bien au chaud la place de Khalibulin pendant son absence et tout fait pour décourager de la lui donner.

Preuve que Gainey n'avait sans doute pas tout faux : Huet n'a pas le physique -le mental ? le talent ?- pour porter une équipe sur ses épaules sur uen base régulière.

Price l'a-t-il ? Plutôt, Price l'aura-t-il ?

(PM)

LNH : second guessing oneself.

The general manager's hobby -or full-time job- is to second-guess his coach.

Gainey tired of second-guessing Carbo.

It is time for Gainey to second-guess himself.

(PM)

LNH : à toi, à moi, la patate chaude.

Halak et Price font assaut d'amabilités, sinon d'arrêts.

C'est à qui ne prendra pas la place de l'autre. "Après vous, Carey", "Je n'en ferai rien, Jaroslav".

On ne se bouscule pas pour garder le fort contre 40 tirs ou plus par match.

Halak joue au sauveur quand la partie est déjà perdue et à Judas quand elle est à perdre -ou à gagner.

Quant à Dr. Carey et Mr. Price, peut-être -la vérité finit toujours par sortir- apprendra-t-on l'an prochain qu'il avait repris 40 livres alors qu'il soignait sa blessure.

L'heure de Marc Denis va-t-elle sonner ?

Il est minuit moins dix matches, Dr. Gainey.

(PM)

LNH : la vérité si je mens.

La vérité finit toujours par sortir, a dit Carbonneau.

C'est sans doute optimiste, mais surtout un encouragement à continuer à parler du Canadien -au grand bonheur de sa direction- et imaginer toutes les théories du complot sur son licenciement -au moins grand bonheur de la direction.

Une théorie qui plairait sans doute à Carbo et à laquelle il croit même peut-être sincèrement : Koivu est allé "chialer" auprès de son "Big Daddy" Gillett, qui a pris son téléphone et demandé à Gainey de "virer" Carbo.

Sait-on jamais, ce pourrait même être vrai.

(PM)

samedi 14 mars 2009

LNH : mauvais plan(s) ?

Michael Sabia à la Caisse de dépôt, Mike Keenan au Canadien ?

(PM)

Tout est dans le dosage

Je veux parler de cyclisme, du Paris-Nice, et d'effort individuel.
Hier, dans l'étape Saint-Paul-Trois-Chateaux-Montagne de Lure, Contador allume tout le monde, et prend la tête de la course. Il me semble étonnant de faire arriver des coureurs cyclistes à Lure à la mi-mars (y a une station de ski là haut, quand même).
Mais ce qui est plus étonnant encore, est qu'aujourd'hui, de Manosque à Fayence, le même Contador a connu une défaillance atroce sur les routes du Haut Var, et a perdu son maillot jaune. Certes, les routes du Haut Var sont traitresses, mais perdre en 5 kilomètres autant de temps (2 minutes 53 secondes!), cela ressemble à ...un défaut de dosage. Un problème similaire à celui de Floyd Landis sur le Tour en 2006?
Ou alors, trop généreux dans l'effort à Lure, le pauvre Contador fut victime le lendemain de son impétuosité de la veille. Ce doit être ça, le problème de dosage, car les journalistes sportifs, spécialistes donc, ne font, pour le moment, pas mention d'autre chose.
Une petite contrepèterie pour la route: le page ignore le dosage.
(G.E.)

vendredi 13 mars 2009

LNH : sprechen Sie French ?

Le prochain entraîneur du Canadien, s'il ne s'appelle pas Bob, devra-t-il parler anglais, slovaque, russe, finnois ou français ?

Bob Gainey a en tout cas révélé "l'un des grands avantages" de Carbo quand il l'a embauché : il était bilingue, français-anglais.

Le reste, pour un entraîneur du Canadien, n'est que pinaillage.

(PM)

LNH : mémoire(s) courte(s).

Interrogé sur un sondage où les partisans du Canadien rendaient les vétérans responsables des résultats décevants de l'équipe, Bob Gainey a ironisé : ne sont-ce pas les mêmes qui avaient voté pour envoyer toute l'équipe au match des étoiles ? Ces gens ont la mémoire courte, ou changent d'avis comme de chemise.

Tu as raison, Bob, et tu sais de quoi tu parles. Quand nous disais-tu que l'embauche de Carbo avait été ta meilleure décision comme DG du Canadien ?

(PM)

LNH : "joueurs, je vous aime."

Les joueurs fayotent, ils ronronnent aussi. Bob sait les récompenser pour leurs bons mots à son égard : il caresse dans le sens du poil.

Redevenu entraîneur car le travail de Carbo ne le satisfaisait plus, il résout les problèmes en éliminant les entraînements.

Pour remettre les joueurs au travail, il les met en vacances.

L'amour résoudra tout.

A l'évidence, l'ambiance dans le vestiaire avant le départ de Carbo devait être bien pire que totu ce qui pouvait s'imaginer.

Nul doute que nous en saurons bien plus d'ici six mois ou quelques années.

(PM)

LNH : les courtisans.

Pas très joli à voir et à entendre, les joueurs du Canadien à l'occasion du retour de Bob Gainey derrière le banc.

Ca fayote, ça se met à plat ventre devant le nouvel entraîneur, chante ses louanges, lui tresse des lauriers... et tape, encore avec légèreté, sur le cadavre pas tout à fait froid de Carbonneau.

N'est-ce pas, Koivu ? N'est-ce pas Dandenault ?

On oublie la langue de bois des derniers mois pour se lâcher enfin sur Carbo et on entonne l'hymne du courtisan à propos de Bob : quand l'homme derrière le banc est aussi celui qui signe les contrats, on ne plaisante plus, on se lève tous les soirs, ou au moins on essaye ; si on n'y arrive pas, c'est par manque de talent, pas de bonne volonté.

Peut-être l'occasion pour le Canadien de remettre en cause son goût "harperien" du secret et de la langue de bois. Si les joueurs s'étaient exprimé librement depuis le début de la saison, le départ de Carbo aurait sans doute moins surpris et le spectacle présent paraîtrait moins laid.

(PM)

Ah, le pouvoir de la motivation!

Battue, de peu, mais humiliée, hier soir l'équipe des Canadiens. Car les chevilles ouvrières des Islanders, derniers de la ligue et vainqueurs pour la 7è fois de la saison sur les patinoires adverses à cette occasion, furent Streit et Danis, honnêtes joueurs dont on ne peut pas dire que le Canadien a, par le passé, agi à leur égard avec élégance, ou même simple clairvoyance. Ces deux joueurs avaient peut-être déplu à Gainey, dont on découvre de plus en plus qu'il a ses "têtes". Inquiétant pour l'avenir de la concession.
Et ne pas prendre ces deux points là, ce fut peut être, pour le Canadien, pire qu'un crime: une faute.
(G.E.)

mardi 10 mars 2009

LNH : moi pas comprendre ou moi trop comprendre ?

Gainey licencie Carbo.

Moi pas comprendre : c'est trop tôt ou trop tard; trop tôt : Carbo avait gagné le droit d'aller au bout de la saison ; trop tard : toutes les équipes ont des biorythmes (et un calendrier), le Canadien sortait la tête de l'eau, pourquoi débarquer l'entraîneur maintenant ?

Moi trop comprendre : Gainey fait à Carbo ce qu'il avait fait à Claude Julien, plus ce que Lamoriello avait ensuite fait à Claude Julien. Gainey choisit le meilleur timing pour passer pour un sauveur : le Canadien commence une série à domicile.

Gainey licencie Carbo pour sauver sa propre peau ? Parce que George Gillet fait un pipi financier très nerveux ?

Quand Gainey avait succédé à Julien, Gainey n'avait rien changé, ni en mieux, ni en pire.

Cette fois ?

Carbo ne parlait pas à ses joueurs, paraît-il. Une raison valable pour le remplacer.

Mais Gainey parlait-il à Carbo ? A quoi bon s'expliquer après avoir pris la décision du renvoi ?

(PM)

Bizarre

Gainey, dont un quotidien anglophone de Montréal louait le calme pour sa passivité dans les derniers moments de la récente période de transaction, aurait-il épuisé alors sa réserve de flegme? Ou encore, en bon utilitariste, un bon utilitariste étant toujours un peu feignant, sinon de corps du moins d'esprit, a-t-il jugé préférable de changer un homme, l'entraineur, plutôt que plusieurs (chacun couchera ici sa liste de joueurs)?
Certains Machiavel en chambre y verront peut-être une tentative d'intéresser à autre chose qu'au meltdown le peuple folliculaire de Montréal.
Je suis tenté d'y voir, dans ce congédiment carbonnesque, une bonne compétence marketing, une lucide lecture du public-cible, doublées d'un talent pour compter. Il, le public, veut du mouvement et de l'inattendu: je lui en donne, et au moins cher pour l'actionnaire, encore.
Balaise et solide, le Gainey. Ce qui, en ces temps d'incertitude, est autrement rassurant, pour l'actionnaire, que le trapéziste financier.
Lançons ici et maintenant une campagne pour la nomination de Gainey à la tête de la Caisse de Dépôts et Placements du Québec.
(G.E.)

dimanche 8 mars 2009

LNH : la sieste avant les séries.

Les écuries de tête de la LNH piquent du nez à l'entrée du dernier droit.

Pour une sieste réparatrice avant les séries ou le début d'une longue nuit qui les conduira au golf ?

Parions que le Canadien, après avoir joué à se faire peur, finira sa saison régulière pied au plancher, les analystes crieront à nouveau à la Coupe Stanley et Price se prénommera à nouveau Jesus.

Pour combien de temps ?

(PM)

LNH : blessed be the flu.

Il sera sans doute impossible de prouver que Carey Price a embauché un mauvais garçon grippé -un de ses amis de bar?- pour passer son virus à Halak.

Mais le virus aura sans doute sauvé sa saison, peut-être plus.

Même si la grippe a le dos un peu large. L'empressement du Canadien à sauter sur le virus pour rendre à Price son poste de gardien numéro 1 a quelque chose de quasiment obscène.

Le Canadien sait récompenser ses rares joueurs à faire preuve d'esprit d'équipe et d'éthique de travail : merci pour les matches volés, Jaroslav, et bon retour sur le banc.

A comparer aux cajoleries et déclarations d'amour à Kovalev pour le remercier de dormir sur la glace.

Il est à souhaiter que le Canadien n'ait pas à redemander à Halak de le sortir du trou ?

Même pas : l'esprit d'équipe, ça ne se soigne pas.

(PM)

jeudi 5 mars 2009

Économie

Les grands prix de Formule 1, qui jusqu'à présent, pouvaient durer 2 heures, vont dorénavant être raccourcis: durée maximum, 1 heure 40 minutes. À 75 litres au 100 kilomètres , et à 200 km/h de vitesse moyenne, cela pourrait aller chercher dans les 50 litres d'économie par bolide et par grand prix. Si la F1 termine le grand prix. Et si le grand prix dure 2 heures.

Cela dit, après vérification, seuls 2 des 18 grands prix de 2008, Monaco et Singapour, ont duré plus d'1 heure 40 minutes. Voilà une règle qu'elle était nécessaire...Mais il parait que c'est ce que demandent les fans. Comment le leur a t'on demandé, mystère?

Mais, pour l'économie, la vraie, ça va plutôt mal pour la F1: RBS, principal sponsor de Williams, se casse, ayant du mal à avaler 24 milliards de livres de perte en 2008; ING, sponsor de Renault, reste pour 2009, j'imagine que les pénalités de rupture de contrat étaient dissuasives, mais ne reviendra pas en 2010.
J'espère que le public-cible du Red Bull ne se rendra pas compte à court terme qu'on lui vend de la daube à prix prohibitif, sinon, exeunt 2 écuries, soient 4 voitures.
Bref, ça va mal à la shop.
Une petite dernière pour la route. Je ne résiste pas au plaisir de vous citer, de mémoire, une partie du texte d'un message publicitaire télé pour un constructeur de voitures, pas américain le constructeur:"...une garantie de 5 ans sur ce véhicule, et un constructeur qui sera là pour l'honorer..." Élégant à l'égard de GM...
(G.E.)