dimanche 28 décembre 2008

Brett Favre : RIP ?

20/40, 233 yards, 1 TD, 3 Int.

Est-ce l'inscription que l'on lira sur la pierre tombale de Brett Favre -le joueur, pas le reste- : les statistiques de son dernier -?- match en carrière avec les Jets de NY contre les Dolphins de Miami ?

Cela serait une fin appropriée pour une victime de plus de l'hubris des grands joueurs en quête du combat ou de la saison de trop, vaincu par Chad Pennington, l'ancien quart des Jets, éjecté en début de saison pour lui faire de la place.

Prévoyant sans doute la -sa?- fin, mais peu élégant jusqu'au bout, Brett Favre avait lancé durant la semaine des bruits sur la bonne santé de son éapaule droite.

Phil Simms, ancien quart des Giants et analyste TV comme tous les retraités de la NFL non emprisonnés, avait immédiatement et confraternellement indiqué qu'à l'entraînement, l'épaule droite de Favre semblait très bien se porter.

(PM)

lundi 22 décembre 2008

Football : pobre Ronaldo, pobres Corinthians.

Ronaldo a signé un contrat avec le Corinthians de Sao Paulo en vue d'un retour au jeu, sinon à un poids de forme.

Son "club de coeur", le Flamengo de Rio, avec lequel il s'entraînait, se dit vexé ou trahi pour cacher son soulagement de le voir partir.

Le moment semble proche où le toujours "fenomeno", mais pas pour les bonnes raisons, acceptera une invitation de l'Impact à venir se refaire une santé à Montréal en se gavant de fromages Saputo.

Pour les 1/4 de finale de la "champions' league" du pauvre fin février, s'il est remis du carnaval ?

(PM)

dimanche 21 décembre 2008

NFL : poetic justice.

Il neigeait à Seattle.

Brett Favre aurait pu se croire de retour à Green Bay.

Le climat soufflait en sa faveur. Il a lancé 0 TD et 2 interceptions.

Les Jets ont perdu le match, et peut-être leur saison : les séries éliminatoires s'éloignent.

Le sauveur enterre son équipe.

Favre regrette peut-être ce soir Green Bay et surtout sa retraite.

(PM)

samedi 20 décembre 2008

LNH : R.A.S.

R.A.S. pour le Canadien, hormis le psychodrame qui entraîne chacune de ses supposées contre-performances.

Le Canadien gagne les gros matches, perd les petits, comme il convient à une équipe, qui s'échauffe pour les séries éliminatoires.

Les joueurs ne se présentent pas à tous les matches ? Et alors ?

La saison régulière dure six mois, ils ne seront pas payés pour les séries éliminatoires. S'ils vont au bout, les séries éliminatoires dureront deux mois. D'un simple point de vue syndical, ils devraient donc se présenter seulement à 2 matches sur 3 en saison régulière.

Jusqu'à présent, à quelques exceptions près, ils font donc du zèle.

Beaucoup d'"analystes" invitent le Canadien à prendre de la graine de l'"éthique de travail" des Sharks de San José. Les mêmes "analystes", saison après saison, sont les premiers à ricaner quand les Sharks s'effondrent "quand ça compte", c'est-à-dire en séries éliminatoires.

Pour que cela ne se reproduise pas, les Sharks ont d'ailleurs peut-être décidé d'anticiper un peu sur la pause de Noël: 0-6 contre les Wings de Detroit ? leur attaque blanchie par une des défenses les plus perméables de la Ligue ?

Et si le Canadien ne se présente pas aux séries ? Ce sera la faute du psychodrame de la saison régulière : à force de se faire flageller quand ça ne compte pas, on risque de ne plus y prêter attention quand ça compte vraiment.

(PM)

vendredi 19 décembre 2008

La crise? Quelle crise?

Le football US, activité récréo-sportivo-financière, semble remarquablement organisé, réactif, bref performant; du point de vue fric, s'entend. Ayant pris acte des turbulences économiques, ce sport ''riche'' a réduit la voilure (i.e. foutu du monde dehors) sans tarder. Et le hockey, me direz vous? Rien sur l'écran radar, ''à date''.
Remarquons que notre ministre fédéral de l'économie, Jim Flaherty, n'avait lui non plus rien remarqué, jusqu'à ce que quelques remuants parlementaires lui rappellent qu'à défaut de se préoccuper de la job du Canadien moyen, il ferait mieux de s'occuper de la sienne, de job. Et depuis, Jim Flaherty a découvert le problème.
Qui pourrait bien dessiller Gary Bettman? Ce n'est pas que je tienne particulièrement à ce que ce lascar continue d'émarger, mais, en cette période de l'année, je me sens quand même miséricordieux, aimant mon prochain. Bref, joyeux noël à tous.
(G.E.)

lundi 8 décembre 2008

Le suspense.

Une fois n'est pas coutume, nous allons jaser rallye. Championnat du monde des rallyes, le WRC.
Ce championnat comporte 15 (quinze) manches, ou rallyes, dans des pays aussi divers que la Suède, la Grande Bretagne, la France, le Mexique, l'Argentine, la Jordanie, le Japon, etc. Et se court sur des terrains aussi variés que la glace, la terre très roulante, le bitume et la terre casse voiture.
Pour la partie pilote, ce championnat n'a livré son verdict que lors de l'avant dernière épreuve, soit donc la quatorzième: S. Loeb, pilote Citroën ayant fini troisième, enlevant le titre. Tout est-il donc parfait dans le WRC? Que nenni. En arrivant au Japon, la quatorzième épreuve donc, Sébastien Loeb avait déjà couru 13 rallyes et en avait remporté...10, dix! Et il n'était même pas certain de remporter le championnat du monde!
Pour la partie constructeur, le championnat s'est joué lors de la...dernière épreuve, le rallye de Grande Bretagne, ci-devant RAC. Que Sébastien Loeb sur Citroën a enlevé, d'ailleurs, et nous verrons plus loin comment. Il a donc fallu que Citroën enlève 11 rallyes sur 15, pour être couronné.
Qu'un gars ne soit pas assuré de l'emporter, alors qu'il a déjà gagné les deux tiers du total final des épreuves, cela passe l'entendement. Qu'un constructeur doive aller au dernier rallye pour être sûr de vaincre, ayant déjà, lui aussi atteint 10 victoires sur 15, c'est grotesque. À force de vouloir du suspense, on finit par en créer là il ne devrait pas y en avoir.
Du suspense synthétique, est-ce encore du suspense? Un barème des points à revoir, peut-être?
Et les conséquences de cet état de fait ont été les suivantes: au lieu de voir un Loeb déchaîné en un spectacle qui écrase les grands prix, les japonais présents ont vu un Loeb épicier et gagne petit, se contentant de cette troisième place lui assurant le titre. Au Rallye de Grande Bretagne, Citroën, qui n'avait à redouter qu'un doublé des Ford a demandé à Loeb... de rester sur la route. Super, là encore, pour les spectateurs...
Je vous avais promis de revenir sur la victoire de Loeb en Grande Bretagne.
Voila en gros comment ça c'est passé. Loeb a bien sagement suivi, et les consignes de son écurie et Jari Matti Latvala, un de ces Flying Finns, pilotant une Ford, durant deux jours. Et puis, le dernier jour, comme un doublé Ford était devenu sinon impossible, du moins extrêmement improbable, Citroën lui a donné le feu vert pour gagner le rallye. Remontée de Loeb, qui s'empare de la première place lors de l'avant dernière spéciale. Du moins le croit-on. Car les commissaires de course lui infligent alors une pénalité de 10 secondes pour départ volé lors de cette avant dernière spéciale. Et la pénalité lui est annoncée sur le champs. Loeb est donc deuxième au départ de la dernière spéciale. La gagne et devance Latvala de 2,7 secondes au classement final. Du moins le croit-on. Car finalement, la pénalité de 10 secondes lui est retirée, après visionnement du film de la caméra embarquée de la voiture de Loeb qui montre que le départ n'a pas été volé. Et Loeb l'emporte donc avec 12,7 secondes d'avance sur le deuxième.
Bien essayé, messieurs les marshalls, mais raté. Faut-il préciser que les Ford sont préparées en Grande Bretagne?
(G.E.)

dimanche 7 décembre 2008

NHL : more bad news brewing for Detroit ?

Après la chute des "Big three", faut-il anticiper la déconfiture des "Red Wings" ?

Pourquoi, demanderez-vous ?

Car, s'il faut un grand gardien pour gagner la Coupe Stanley, les "Red Wings" ont peut-être été chanceux en 2008, mais il serait étonnant qu'ils le soient deux ans de suite.

Ou sera-ce que Osgood ou Conklin ou les 2 se réveillera(ont) ?

Une idée du malaise des gardiens chez les "Red Wings" et un indice que l'organisation ne va pas aussi bien qu'il y paraît ?

Sur le site de l'équipe, les gardiens indiqués sont Osgood et Hasek. "Sloppy" pour le moins.

Les "Red Wings " seraient-ils en passe de se reposer sur leur passé comme les "Big three" depuis 30 ans ?


(PM)

vendredi 5 décembre 2008

De l'art de tuer la poule aux oeufs d'or

Je parle de la façon dont est gérée la F1. Et de la manière Ecclestone! Honda se retire ce matin de la F1, et gageons qu'il ne sera pas le seul constructeur à le faire, si le grand manitou du championnat ne change pas ses manières. Le peut-il? Je veux dire, ce gars a 70 ans, a ''réussi'', et enfouraille le pèse, par cargaison, chaque jour. Peut-il concevoir de changer?
En tout cas, il risque de ne pas voir la différence entre destruction créatrice et bûcher des vanités.
On va arguer que les F1 n'ont jamais été aussi performantes, belles et tout et tout qu'aujourd'hui. Certes. Mais les diligences n'ont jamais été aussi magnifiques qu'à la veille d'être jettées à la casse.
On pourrait aussi parler des Grands Prix qui n'auront plus lieu en 2009: France, Canada, États Unis.
De ceux qui n'auront peut être plus lieu la prochaine saison: Allemagne, Belgique, Hongrie.
De ceux qui ne survivent que par injection massive de fonds publics: tous les autres.
Pour son ''sport'', sinon pour son porte-feuille, B. Ecclestone fait, depuis assez longtemps déjà, la ''saison de trop''. Cela dit, qu'un ''sport'' ringard meure n'est que logique...
(G.E.)

mardi 2 décembre 2008

Urgence?

Ce matin, je regardai d'un oeil distrait les statistiques des joueurs dans la NHL/LNH. S. Souray et M. Streit figurent en bonne place parmi les défenseurs, respectivement 4ème et 5ème en nombre de points. Quand je regarde la production, chez le Canadien, de O'Byrne, d'un côté, et la place sous le plafond salarial de l'autre, je me demande quelle était l'urgence de laisser partir l'un et l'autre de ces défenseurs. L'un ou l'autre, certes. Mais l'un et l'autre?
(G.E.)
P.S.
Par charité judéo-chrétienne, on ne va pas commenter le rendement en supériorité numérique du CH cette année, ni le comparer aux rendements des saisons précédentes. Cela dit, à 21000 et quelques spectateurs ''connaisseurs'' 41 fois par an, le O'Byrne, contre le Souray ou le Streit, fait un sacré rendement. Pas si fréquent en ces temps de récession et crise financière.