samedi 28 février 2009

LNH : un entraîneur, un vrai.

John Tortorella n'a pas été long à imprimer sa marque sur les Rangers de NY : les joueurs n'ont plus le droit de marcher sur l'emblème de l'équipe dans le vestiaire.

On reconnaît là la touche, subtile, du grand entraîneur. Son prédécesseur doit s'en mordre les doigts. Comment n'y avait-il pas pensé ?

Curieusement, malgré cette lumineuse solution à leur mauvaise passe, les Rangers ont perdu leurs deux premiers matches de l'ère Tortorella.

Le hockey serait-il moins "élémentaire" -sans être pour autant très compliqué- que le pense "mon cher John" ?

Sinon, à toutes les équipes qui ne souhaitent pas qu'on piétine leur emblème : mieux vaut l'afficher sur les murs ou au plafond, plutôt qu'au sol.

Le vestiaire des NY Rangers serait, au surplus, étroit : il serait dommage que les joueurs soient forcés de se marcher sur les pieds, au risque de se blesser, pour obéir à la directive de leur nouvel entraîneur.

(PM)

jeudi 26 février 2009

LNH : et maintenant le vrai scandale ?

La LNH a enfin levé le petit doigt: contrôles anti-dopage inopinés (vraiment ?) chez le Canadien.

Contrôles ou opération de relations publiques pour venir en aide au Canadien et démontrer que ses joueurs, à tout le moins, sont "propres" ?

La politique anti-dopage de la LNH est si laxiste qu'on ne sait même plus très bien ce qu'ils cherchent : sans doute tous les produits interdits que les joueurs n'utilisent pas ?

Si les tests ne révèlent même pas de traces d'alcool, ne soyez pas surpris.

(PM)

LNH : ... excès de zèle qui fait "pschitt".

Jusqu'à ce que...

"La Presse" retourne sa veste et lance ses propres rumeurs de "bombe", "scandale", répércutées sur-le-champ par les autres media québécois avant même la sortie du journal.

Patrick Lagacé, ce grand, grand journaliste d'investigation, court même sur le plateau de "Tout le monde en parle" -l'émission est enregistrée ce jeudi soir- se faire mousser l'ego.

Le bon peuple se couche tout excité, craignant et espérant à la fois le pire pour, au réveil, se voir servi un café décaféiné tiédasse : des révélations qui font "pschitt".

Les frères K. et Mr. Hamrlik boiraient des verres avec un mafieux... Ouaaa... Grosse Skandal... Contrairement à vous, moi, tout le monde, ils ne demandent pas à voir le casier judiciaire de leurs voisins de comptoir ? Au mieux, irresponsable.

Sans dotue plus grave, car leur "ami" est un mafieux "notoire" depuis près de 15 jours et son inculpation dans l'opération Axe.

Jusque là ? Une à la carte de crédit et une altercation.

Les frères K. et Mr. H. poussaient l'inconscience jusqu'à ne pas savoir ce que la Sûreté du Québec ignorait.

"Bombe" ou tuyau crevé ? Les journalistes de "La Presse" serrent les coudes, crient au risque de la "banalisation" et sortent de leurs manches des fantasmes jusqu'ici sans fondement, comme tout bon puritain croyant voir l'ombre d'un mafieux : matches truqués, réseau d'acaht de drogues par les joueurs...

Les mêmes qui trouvaient de mauvais goût les "révélations" de Jean Perron.

Et, bien sûr, la LNH, qui ne bougerait pas le petit doigt pour lutter contre le dopage et guère plus pour contrôler les bagarres et éviter que ses joueurs, de commotion en commotion, ne finissent légumes, ordonne une enquête immédiate.

Ces fantasmes seraient-ils liés à certains "stéréotypes" sur l'Europe de l'est et les noms à consonnance méditeranéenne -l'ami mafieux possédait, à défaut du casier judiciaire, le nom de l'emploi : les frères K. et Mr. H. ont fait preuve d'un cruel manque de préjugés à son endroit.

(PM)

LNH : auto-censure et...

Il y a deux semaines, un des analystes du patinage artistique à Radio Canada expliquait que, l'an prochain, durant les Jeux de Vancouver, il serait important de faire preuve de responsabilité dans le choix des questions à poser aux athlètes canadiens, afin de ne pas risquer de les "déstabiliser".

Les analystes canadiens iront-ils aux Jeux comme analystes ou comme "cheerleaders" ? Pour informer ou cajoler ?

Les journalistes de Montréal, et notamment de "La Presse", rapportaient dans le même temps de façon fort succincte et toujours sans nommer les joueurs les "rumeurs" sur les sorties nocturnes de certains éléments de l' équipe, qualifiés de "jeunes".

Le journal ne cachait d'ailleurs pas en penser la même chose que Carbonneau : des informations qui ne relevaient pas du "all that's fit to print" du journal.

L'équipe sombrait, des joueurs passaient, semblait-il, leurs nuits dans des bars. L'éthique journalistique montréalaise exigeait de se voiler la face et refuser d'envisager toute corrélation entre les deux.

Jusqu'à ce que...

(PM)

jeudi 19 février 2009

26 ans, une médaille d'or et des regrets éternels.

La championne olympique du (lancer du) marteau à Sydney, Kamila Skolimowska, est décédée mercredi soir des suites d'un vraisemblable infarctus. Pendant qu'elle s'entrainait avec son équipe.
Bien sur, cela peut arriver à tout le monde, et notamment à une femme, sportive, de 26 ans. Une question demeure, cependant. L'encadrement médical de l'équipe de Pologne d'athlétisme mérite-t-il son nom?
Condoléances attristées.
(G.E.)

vendredi 13 février 2009

Cyclisme : Lance compte.

Lance "lave plus blanc" Armstrong avait réussi un bel effet d'annonce en indiquant qu'il mettrait en place son propre programme individuel de contrôle anti-dopage pour être contrôlé en permanence durant la saison.

Lance a depuis fait ses comptes et décidé d'abandonner le projet : le coût aurait été trop élevé.

Sans doute un euphémisme : Lance avait-il oublié combien le cyclisme était difficile à l'eau de source ? Ou/et le prix pour obtenir la complaisance -complicité ?- d'un expert anti-dopage crédible s'est-il avéré plus élevé que prévu ?

Pour être honnête, Lance ne prétend pas lutter contre le dopage, il lutte contre le cancer ; la fin justifie sans doute certains moyens à ses yeux.

(PM)

jeudi 12 février 2009

LNH : rendez-moi mes bonbons.

L'ennui, quand on perd par 4 ou 5 buts d'écart, c'est qu'on est privé de bonbons : les points de consolation des défaites en prolongation ou fusillade.

Si les bonbons n'existaient pas, la situation du Canadien resterait confortable : comme les équipes de l'est passent la plus grande partie de leur temps à jouer entre elles, elles ne peuvent pas toutes gagner en même temps.

Avec les bonbons, si les perdantes perdent bien, toutes peuvent soudain monter au classement en même temps.

Le Canadien a accumulé des bonbons en des temps meilleurs, ils pourraient faire toute la différence entre un centenaire heureux et un printemps au golf.

(PM)

LNH : la bourse ou la coupe.

Vous êtes "bullish" : l'analyse fondamentale prédit un rebond du Canadien.

Vous êtes "bearish" : l'analyse technique pointe le pouce vers le bas ; l'équipe enfonce tous ses supports à la vitesse du baril de brut.

Guy Carbonneau a-t-il un plan de relance dans sa poche ? Ou Bob Gainey ? A combien de millions de dollars ? Que va faire le Canadien de ses actifs vérolés ? Leur trouver un preneur naïf ? Les passer en pertes et profits ?

Dès demain, une avalanche de plus et de buts dans le Colorado ? Dans quels filets ?

(PM)

LNH : être calme ou en avoir l'air.

Quand ses arrêts remportent des matches et des étoiles, les analystes s'émerveillent du calme de Carey Price.

Quand le Canadien sombre et ses filets s'alourdissent de rondelles, les analystes découvrent que Price est "émotif".

Ils l'avaient découvert l'an dernier, avant son renvoi à Hamilton, puis à nouveau en séries éliminatoires.

Ils le redécouvrent une fois de plus aujourd'hui.

Une mémoire courte est le signe des grands analystes. Montréal en regorge.

Etre calme ou en avoir l'air, telle est la question. Peut-être aussi la différence entre un grand gardien et un autre.

(PM)

Chelsea: pétage de bretelles.

Chelsea a licencié Luis Felipe Solari.

L'issue fatale n'aura pas surpris nos lecteurs, nous l'avions annoncée à l'embauche du technicien brésilien.

And now what ?

Les supporteurs du club avaient obtenu le renvoi de Grant pour délit de sale gueule, Solari est éjecté pour délit de manque de résultats.

Qui pour le remplacer ?

Abramovich himself, pour lui éviter -provisoirement- le chômage quand il aura fini de faire faillite ?

(PM)

Baseball : "naïf" ?

Alex Rodriguez blâme sa naiveté pour son recours -depuis longtemps enterré, nous rassure-t-il- aux produits dopants.

Naïf, Alex Rodriguez ? Autant que Bernard Madoff : deux victimes des attentes exagérées de leurs partisans, deux coupables à peine de ne pas avoir voulu décevoir.

(PM)

LNH : vertiges de l'amour ?

La Saint-Valentin approche, le Canadien s'enfonce.

Les joueurs seraient-ils amoureux -d'eux mêmes?- et malheureux en amour, quoique privés d'une veine de cocus ?

"Chagrin d'amour dure toute la vie" ou s'arrêtera à temps pour les séries ?

(PM)

Price, et Halak.

En ce moment, ces deux gardiens semblent complètement hors du coup. Mais est-ce seulement en ce moment?
Toutes proportion gardée, le Canadiens me rappelle l'équipe du Brésil de foot dans ses mauvais jours. Toujours esthétique à voir jouer, composée de joueurs qui paraissent trouver en dessous de leur rang de défendre, et dont les gardiens, même dans leurs bons jours d'ailleurs, semblent plus créatifs que rassurants.
Quant à la volonté explicitée de faire de Price un joueur de "concession", alors qu'il n'a rien prouvé, et que les gardiens enchainant les grandes saisons les unes derrière les autres se font rares (Giguère, peut-être, Brodeur ayant vieilli), elle me parait un risque de management. Et une grave menace pour l'avenir du club et du joueur.
(G.E.)

lundi 9 février 2009

Tiens, sans titre aujourd'hui!

A Rod pris par la patrouille, reconnait, ce jour avoir pris des..., des quoi au juste, en 2001, 2002 et 2003. Du temps qu'il était au Texas. Les spécialistes du base ball s'étonnent et sont déçus. Dans la précédente phrase, on lit "spécialistes", "s'étonnent", "déçus".

Pour moi, "spécialistes" et "s'étonnent" sont exclusifs l'un de l'autre. (si on est spécialiste, on ne doit pas s'étonner, si on s'étonne, c'est qu'on n'est pas spécialiste)

Quelle acception, quelle signification doit on donner au mot "déçus"?

-Déçus que la vérité remonte à la surface, sans qu'eux même, spécialistes, y soient pour quoi que ce soit. Ici , la déception peut s'assimiler à du dépit amoureux. Du type: je ne raconte rien de ce que je sais de pas ragoutant, et voilà comment on me traite? Je n'ai pas droit au scoop, je ne tirerai rien de ma fidélité et de ma discrétion?

-Déçus qu'un héros, un modèle, enfin un gars sur qui on compte pour remplir les stades et enrayer l'inexorable déclin de ce sport, ne joue plus le rôle qui lui fut dévolu, par nous, journalistes et spécialistes. Ici, déception rime avec trouille. Le déclin de ce sport, le base ball, est un drame économique pour toute une palanquée de plumitifs au nord du Rio Grande. Et quand l' idole chute, les déservants du culte risquent encore davantage de ne plus rien avoir à croûter; dur en ces temps de crise.

-Déçus que la raison d'état n'ait pas etouffé un scandale touchant au national past time. Ici, déception équivaut à peur de l'avenir ou de l'inconnu. "On" fait du socialisme pour sauver ce qui peut l'être dans le tissu économique, "on" rompt avec la tradition en matière de discours politique, et voilà qu'en plus, "on" nous retire nos illusions. Tout fout le camp, ma bonne dame!

Cela dit, le base ball bouge encore. Et a survecu à une crise autrement plus grave.
(G.E.)

dimanche 8 février 2009

LNH : deux points, deux mesures.

Un point pour un but, un point pour une aide.

Comment prétendre qu'ils se valent ?

Surtout quand deux aides sont accordées par but et à peine 6 joueurs sont sur la glace, dont 1 gardien et 2 défenseurs.

Résultat habituel : 1 but = 1 point par membre du trio offensif.

Pourquoi cette inflation de bons points ? Pourquoi comparer des petits pois et des pois chiches ?

Pourquoi mélanger faiseurs de jeux et buteurs ?

Le buteur mérite-t-il à peine le 1/3 de son but ?

Malkin est le leader des "marqueurs" (sic) avec 80 points, mais "à peine" 24 buts. Ovechkin est le 3ème "marqueur" avec 69 points, mais 32 buts. Faites votre choix.

Au royaume des statistiques idiotes, la LNH est reine.

(PM)

Ski : poetic injustice.

Tirez le bon numéro de dossard, la médaille suivra.

Aux J.O. d'Albertville, la descente sur la piste de Bellevarde avait été remportée par le dossard 1.

Aux championnats du monde 2009, la descente sur la même piste est remportée par le dossard 2.

Que dire ?

Féliciter John Kucera d'être allé au bout sans chuter (cela n'avait rien d'évident, le reste de l'équipe du Canada en témoigne).

Féliciter Didier Cuche, parti dans les profondeurs du classement, d'avoir perdu -donc gagné- de seulement 4 centièmes de seconde.

Que se demander ?

A quoi rime de mesurer les temps au centième -ou au millième- près, quand les conditions de piste varient cent -ou mille- fois plus d'un concurent à l'autre ?

(PM)