lundi 9 février 2009

Tiens, sans titre aujourd'hui!

A Rod pris par la patrouille, reconnait, ce jour avoir pris des..., des quoi au juste, en 2001, 2002 et 2003. Du temps qu'il était au Texas. Les spécialistes du base ball s'étonnent et sont déçus. Dans la précédente phrase, on lit "spécialistes", "s'étonnent", "déçus".

Pour moi, "spécialistes" et "s'étonnent" sont exclusifs l'un de l'autre. (si on est spécialiste, on ne doit pas s'étonner, si on s'étonne, c'est qu'on n'est pas spécialiste)

Quelle acception, quelle signification doit on donner au mot "déçus"?

-Déçus que la vérité remonte à la surface, sans qu'eux même, spécialistes, y soient pour quoi que ce soit. Ici , la déception peut s'assimiler à du dépit amoureux. Du type: je ne raconte rien de ce que je sais de pas ragoutant, et voilà comment on me traite? Je n'ai pas droit au scoop, je ne tirerai rien de ma fidélité et de ma discrétion?

-Déçus qu'un héros, un modèle, enfin un gars sur qui on compte pour remplir les stades et enrayer l'inexorable déclin de ce sport, ne joue plus le rôle qui lui fut dévolu, par nous, journalistes et spécialistes. Ici, déception rime avec trouille. Le déclin de ce sport, le base ball, est un drame économique pour toute une palanquée de plumitifs au nord du Rio Grande. Et quand l' idole chute, les déservants du culte risquent encore davantage de ne plus rien avoir à croûter; dur en ces temps de crise.

-Déçus que la raison d'état n'ait pas etouffé un scandale touchant au national past time. Ici, déception équivaut à peur de l'avenir ou de l'inconnu. "On" fait du socialisme pour sauver ce qui peut l'être dans le tissu économique, "on" rompt avec la tradition en matière de discours politique, et voilà qu'en plus, "on" nous retire nos illusions. Tout fout le camp, ma bonne dame!

Cela dit, le base ball bouge encore. Et a survecu à une crise autrement plus grave.
(G.E.)

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