mercredi 30 septembre 2009

Bon, et ensuite?

Alonso a signé chez Ferrari, c'est annoncé aujourd'hui. Les deux pilotes de la saison 2009, Raikkonen et Massa, avaient pourtant toujours un contrat; et pour plusieurs années encore. Mais...
C'est Raikkonen qui passe à la trappe.
Et avec classe encore:« Nous sommes parvenus à un accord commun. Je suis triste de quitter une équipe avec laquelle j'ai passé trois saisons fantastiques. J'ai gagné de nombreuses courses et un titre mondial. Je me suis toujours senti chez moi, au sein de la Scuderia et je garderai beaucoup de très bons souvenirs de l'écurie. »
Une classe que n'a pas (plus?, jamais eu ?) Ferrari.
On peut gager que le dédommagement payé au pilote finlandais a dû l'aider à garder cette belle attitude (composure comme disent les anglais). Et il a peut-être médité cette phrase de Liberace interrogé sur ce qu'il avait fait d'une forte somme à lui donnée par décision de justice en réparation de diffamation: « I cried all the way to the bank . »
Et comme m'avait dit un condisciple de l'université de Milan, commentant le renvoi de René Arnoux (ça date pas d'hier) de l'écurie Ferrari:« 'sti romagnoli si comportanno come merdoni. »
Bref, dans la F1, c'est business as usual.
(G.E.)

mercredi 16 septembre 2009

Peut-être...

La sélection argentine n'est pas du tout assurée d'être conviée à la phase finale de la Coupe du Monde 2010. Allez, on couple ça avec une (possible) élimination de la France, et on sabre le champagne.
Ces deux sélections disposent de grands joueurs, dont le talent n'est pas exploité par leurs sélectionneurs respectifs. Faire jouer de jeunes hommes comme des rentiers ou des boutiquiers rassis frise le non sens. Et donne des résultats merdiques.
On croise les doigts et on espère que ces deux représentants du football mesquin seront éliminés. Et que la coupe en Afrique sera festive, inventive, puissante et bigarrée.
(G.E.)

Qu'est-ce-que cela sent bon!

Briatore, Piquet, Renault, tout ça. Un délicat fumet d'égout. Pour le moment, rien n'est encore jugé, mais les présomptions de tricheries s'accumulent.
Tout cela me rappelle une citation d'Édouard Herriot, éminent homme politique, enfin d'une certaine façon d'entendre la politique, et fin gourmet: "la politique, c'est comme l'andouillette, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop".
Pour la F1, ce me semble un peu pareil. Un subtil fumet de scandale entretient l'intérêt. Un puissant remugle de sanie dégoute et détourne.
(G.E.)