jeudi 25 septembre 2008

Ben, dis donc!

La saison de hockey n'a pas encore commencé. Je pensais le contraire, naïf que j'étais, en lisant consciencieusement tous les jours The Gazette, le Canadien y ayant fait au moins trois fois la une depuis dix jours. Dans Lawrence of Arabia, un cheik, joué par Anthony Quinn, s'affirme la ''fontaine de son peuple'', pointant plus sur sa fonction redistributrice que prédatrice. Le Canadien est-il la fontaine du peuple folliculaire, en notre bonne ville? Et sur qui, rien ne se créant, exerce-t-il sa fonction prédatrice?
À part ça, un bon 0-0 des familles, dans un match de l'Impact, nous rappelle que la magie du foot se paie aussi d'insondable ennui.
Pour terminer, grande nouvelle: un grand prix de nuit, cette fin de semaine à Singapour. La grande nouvelle, c'est ''nuit''. À vingt, ou presque, grands prix par saison, avec, presque, toujours les mêmes devant, et les mêmes derrière, on rame fort pour passionner le peuple. Et on ne le retient plus devant son téléviseur qu'à force de ''nouvautés''. Le produit formule 1 me semble en fin de cycle, en Occident, et le meilleur marketing ne peut que masquer, sans les effacer, les outrages du temps.
(G.E.)

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