vendredi 3 juillet 2009

LNH : moi rien comprendre.

Je croyais que Bob Gainey travaillait sur le long terme, construisait son équipe un joueur à la fois. Je le croyais même quand, l’an passé, il disait que l’arrivée de Tanguay et Lang rendait l’équipe meilleure et, après la période des transferts, s’assurait satisfait de son effectif.

Quant à Komisarek, je savais comme tout le monde qu’il était le prochain capitaine de l’équipe.

Patatras. On casse tout, et on recommence. Pas de vaches sacrées au Canadien, ou à peine deux : une vachette, Price, et une énorme, inamovible, Gainey.

Le propriétaire passe la main et court à la banque, l’entraîneur est éjecté, les joueurs giclent, Gainey reste, ou plutôt revient.

D’un grand coup de balai dans l'effectif, Gainey nous révèle ce que nous subodorions: Gainey est nul; son grand plan quinquennal ? De la foutaise.

D'ailleurs, d'autres le pensent: les joueurs autonomes du Canadien ne partent pas exactement comme des petits pains. La crise, sans doute...

Gainey désavoue Gainey, Gainey vire Gainey, puis Gainey réembauche Gainey. Après le cabinet Gainey 1, le cabinet Gainey 2 : vous allez voir ce que vous allez voir, seuls les imbéciles ne changent pas d’avis -et de directeur général?-.

D’ailleurs, personne n’a changé d’avis : le président, Pierre Boivin, le dit sans sourire, tout était planifié d’avance.

Après la langue de bois du Canadien, les media nord-coréens rafraîchissent par leur candeur.

(PM)

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