Ou la cocaïne améliore les performances athlétiques de ses consommateurs, et il s'agit bien d'un produit dopant à rechercher lors des contrôles.
Ou elle ne les améliore pas, et sa consommation ne regarde en rien la lutte anti-dopage.
La lutte anti-dopage n'a pas vocation à devenir une annexe de la police des moeurs, ou un corps auxiliaire de l'ordre moral.
Elle n'a pas pour but d'identifier des saints, mais "seulement" de prendre les tricheurs.
Qu'elle se concentre sur ce déjà vaste programme, où elle s'avisera bientôt de suspendre des athlètes pour un joint, une cigarette, un repas arrosé, ou des habitudes de fornication auxquelles elle trouverait à redire.
Cela nous épargnera aussi le spectacle lamentable de sportifs tentant de convaincre que la cocaïne s'attrape comme le virus de la grippe, par simple contact avec des personnes contaminées, ou que les tournois de l'ATP sont hantés de X armés de fioles de poudre blanche qu'ils versent dans le Coca diète de joueurs venus soigner en boîte de nuit leur mal à l'épaule.
(PM)
mardi 9 juin 2009
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