Lors du match d'hier, la pauvreté technique individuelle des joueurs allemands est apparue au grand jour. Déjà remarquée lors d'une demi finale en 2006, contre des Italiens très en jambe, elle a ''inondé'' l'écran hier. Ce festival de contrôles approximatifs et de passes et centres mal dosés a fini par coûter le match à l'équipe allemande pourtant intelligemment placée sur le terrain.
Mais que dire du ''travail'' du dernier défenseur (?) allemand, Lahm le bien nommé pour le coup(lahm signifiant paralysé en allemand), sur le but espagnol? Un peu comme de l'invraisemblable bourde du gardien Cech contre la Turquie... Le collectif peut être ''tué'' par la simple erreur individuelle d'un acteur du match. C'est plutôt une bonne nouvelle.
Mauvaise nouvelle en revanche; une faute individuelle, en l'occurence celle de l'arbitre qui a ''omis'' de siffler un pénalty indiscutable (la balle touche le pied puis, à la suite d'un contrôle foireux, la main de Joan Capdevilla dans la surface) pour l'Allemagne alors que le score était 0-0, a grandement influé sur le match. Or si l'arbitre ''fait partie du jeu'', ce ne devrait être que comme acteur indirect. Certes, la loi de la compensation a évité à Lehman un retour précipité au vestiaire (il touche, très nettement en dehors de sa surface, un ballon de la main en seconde mi-temps), mais le foot, plus que peut-être tout autre sport collectif, est un sport de ''moments'' et ''d'occasions'' ou comme dans le match d'hier, de ''moment'' ou ''d'occasion''.
Et donc deux erreurs individuelles, plus une flopée d'approximations techniques, ont scellé le match d'hier.
Cela dit, le ''beau jeu'' l'a emporté sur le ''laid jeu'', et c'est tant mieux; ça nous change de l'Euro 2004.
(G.E.)
lundi 30 juin 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire